Chaussure de luxe : hommage à Vivienne Westwood

Chaussure de luxe : j’économise depuis six mois pour m’acheter une paire de Westwood, en attendant, je m’entraîne sur des échasses…

Naomi.jpgTrop excentique, trop flashy, trop marginale, Westwood ne fait rien dans la demi mesure, et c’est pour ça qu’on l’aime, même si dans mon cas, c’est plus de la vénération. C’est pourquoi, à l’occasion de la rétrospective Vivienne Westwood à Milan qui s’est ouverte début octobre et qui se termina le 20 janvier (j’ai déjà réservé mon billet), je lui fais une petite place dans ce site.

Autoditacte punk à l’origine, première pour expérimenter toutes les déviances possibles et imaginables, comment a-t-elle pu devenir un des noms les plus respectés du milieu de la monde ? Karl Lagerfeld fait pâle figue à côté de Westwood… Il faut croire que, une fois n’est pas coutume, la majorité a su reconnaître un génie quand il s’est déclaré. C’est vrai que le directeur artistique de Chanel crée des modèles somptueux, mais noir et blanc (même si je ne porte que ça), c’est pas vraiment ce qu’on appelle prendre des risques…

Quoiqu’il en soit, au-delà du génie, de la marginalité, de la nouvelle voie qu’elle a ouvert à de nombreux créateurs, bref au-delà de tout ce qui fait Westwood, ce qu’il y a de plus admirable chez cette femme, c’est qu’elle est la seule à avoir fait tomber Naomi Campbell en plein défilé (merci les 25 centimètres de talons), et rien que pour ça, et mérite d’être vénérée.

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