Il y a une dizaine d’année, Minelli était, il faut le dire, une marque en voie de ringardisation – en 2001, le groupe est racheté par Vivarte (Kookai, André, la Halle aux chaussures), qui concentre ses efforts sur une marque « élégante et raffinée », pour une clientèle urbaine, sophistiquée (Minelli ne fait que des chaussures pour femme).
75 pour cent de la gamme sont des chaussures « citadines » : ballerines, escarpins (de toutes les hauteurs et dans tous les styles, bottes, mocassins), et c’est pour ces chaussures de ville que Minelli a la notoriété qu’on sait : terriblement dans la tendance, glamour, elles s’adressent à des femmes soucieuses de leur look, qui suivent l’actualité mode, dirions-nous 20/40 ans. Encore que leurs prix, assez élevés, n’en fassent pas des chaussures d’étudiante : ce sont plutôt des plaisirs qu’on s’offre quand on a un salaire qui tombe chaque mois (les prix démarrent à 80 euros)…
Compter au moins 80 euros pour des escarpins, 100-150 euros pour des bottes. Les cuirs sont de très bonne qualité, les talons durent assez bien : avec un entretien attentif, vous pourrez les porter régulièrement pendant une ou deux saisons. Ce n’est pas extraordinaire, ce n’est pas mal du tout : Minelli se place très correctement aux étages les plus démocratiques du haut-de-gamme.
Si vous cherchez des chaussures confortables, sachez que les collections font la belle part aux talons assez vertigineux ! A hauteur égale, cependant, ils sont plus confortables et stables que chez certaines autres marques. Les modèles sont souvent taillés assez étroit, malheureusement : un pied un peu large peut parfois se sentir serré.
Où les acheter.
Minelli propose de petites collections. Vous trouverez une vingtaine de modèles notamment chez Sarrenza.
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