Achat chaussures : l’évolution des codes vestimentaires au travail

Est-ce que vous allez souvent au dernier étage, chez les grands boss ? Moi, non, pas beaucoup (mes grands boss, au fond ce sont les profs de fac).

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Mais chez Challenge, ils savent de quoi ils parlent. J’ai été intéressée par un très bon article du 10 avril dernier : il paraît que « camouflée, la chaussure de sport foule jusqu »à la moquette épaisse des banques privées. Sans choquer ». Si vous voulez tout savoir sur les lignes de sneakers – le terme est plus à la mode – des grands créateurs, et sur les raisons sociologiques de fond de ce phénomène, allez lire l’article, c’est très bien renseigné, vous gagnerez des points en culture générale !

Dans cette toquade de porter des baskets dans un bureau chic, je vois un esprit de performance (des chaussures avec lesquelles rester tard au boulot), un plus grand souci de soi (préséance du confort sur les codes de l’habillement au travail et affirmation de ses goûts) et un sens de la distinction (des baskets, comme tout le monde, mais mieux que celles de Monsieur tout le monde). Le temps de la maison (et de ses joies) et le temps du travail, traditionnellement dichotomiques chez le français, se rapprochent : oui on peut être cool dans la jungle du boulot !

Plus prosaïquement, c’est bien agréable, d’avoir cette option en plus, en terme de code vestimentaire. Le site Spartoo a développé une catégorie « sneakers in the city » : ma foi, on trouve des modèles seyant pour les milieux de travail les plus cool, à des milieux beaucoup plus collet monté. Tiens, la prochaine fois, je regarderais comment le directeur de ma banque est chaussé, si j’ai l’occasion de l’apercevoir.

Ci-dessus : des Keds à 60 euros, chez Spartoo.

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