Bata : chaussures et identité

Des escarpins philosophiques 

Bata_4.jpgLa mode est sûrement l’une des choses les plus superficielles qui puisse exister, et pourtant elle nous permet d’affirmer notre identité, ce qui, vous en conviendrez, est assez contradictoire. Et, comme le dit si bien Miranda Priestly, même celles qui se fichent de la mode se servent de leur absence d’intérêt pour les « fringues » afin de s’affirmer. C’est un peu brouillon mais vous avez saisi l’idée.
Et il y a une chose qui m’a toujours paru très étrange, c’est la peur que l’on ressent quand on change de style. Un peu comme si ça changeait complètement notre personnalité de porter des chaussures à l’opposé de ce que l’on avait l’habitude de porter, et que, de ce fait, les autres ne pourraient plus nous reconnaître.
Prenons l’exemple de ces escarpins griffées Bata : avouez qu’elles font très « fille douée en amour » (Florence Foresti, si tu nous regarde), toute en féminité et fraîcheur printanière. Plus adepte du slim, T-shirt et compensées rock’n’roll, vous pouvez être certaine que si je m’aventurais à les porter lors d’une soirée, je ne récolterais que regards soupçonneux et interrogations multiples, du genre : mais qu’est-ce qui lui arrive ?!
Tiens, c’est une bonne idée, ça. Petit TP de philosophie sur l’identité sociale à travers les chaussures. C’est tout de même plus intéressant que l’étude des textes de Platon…
Petite explication pour celles qui ne connaîtrait pas le prototype de la fille douée en amour

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