Chaussure de marque : Les déboires de Charles Jourdan

Chaussure de marque : La fin d’une icône?

charles jourdan.pngCharles Jourdan, tout le monde connaît (ou presque). Symbole du raffinement à la française, les escarpins Charles Jourdan ont marqué plusieurs générations.  

Née dans les années 20, la griffe a tout de suite su s’imposer en tant que must have pour toutes les élégantes des années folles. Dans les années 40, elle devient accessoire du “New Look” de Christian Dior, avec sa ligne d’escarpins aux talons hauts (pour l’époque!) et aux bouts fins, presque pointus. Cette collaboration aboutira à un contrat exclusif des les années 50, suivis par de nombreux autres : Karl Lagerfeld, Givenchy, Yves Saint Laurent…

Vous l’aurez compris, Charles Jourdan est bien plus qu’une marque; c’est un symbole, l’image d’un certain raffinement à la française.

Malheureusement, la société Charles Jourdan traverse, depuis 2005, une période difficile, qui semble ne plus vouloir s’achever.

Après un redressement judiciaire en 2005, qui avait abouti au licenciement de 157 salariés sur 380, la société avait été reprise par une holding luxembourgeoise du nom de Finaluxe. Ses difficultés ne se sont pas arrétées pour autant : dès septembre 2006, le tribucharlesj2.pngnal chargé de suivre son plan de redressement l’a de nouveau placée en redressement judiciaire.

Deux candidats sont en lice pour reprendre l’entreprise : Repetto, société française (que vous connaissez toutes, j’en suis certaine!) et une société américaine de montage de licences, Omniscent, dirigée par Lucien Lallouz (oui oui, c’est son véritable nom…)(non non, moi non plus je ne ferais pas confiance). Le “gagnant” devait être désigné vendredi dernier (23 novembre).  Mais en raison de la nécessité d’un “nouvel examen des nouvelles offres des repreneurs potentiels”, le tribunal de commerce de Romans-sur-Isère a reporté l’affaire au 29 novembre. Un coup dur pour les salariés de l’entreprise, dont une centaine est venue au tribunal pour attendre le verdict.

Romans a longtemps été considérée comme la capitale du soulier de luxe.  Espérons qu’une issue positive aux difficultés de Charles Jourdan lui permettra de redorer son blason (moi, je suis pour Repetto forcément… cocorico!)

Crédit photos : http://www.charles-jourdan.com/

Comments

  1. Messang says

    j’adore ce que fais Charles Jourdan. Ma grand-mère m’as passé une paire de bottes de sa jeunesse ( j’ai a peine 15 ans). elles sont magnifiques! J’adore vraiment!

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