Barbie et ses produits dérivés n’ont pas toujours bonne presse auprès des féministes. Chez Bata, les sneakers de la marque sont « plus rose bonbon tu meurs ». De quoi faire s’étrangler belle-maman qui en son temps avait jeté son sous-tif par dessus les barricades (petit amalgame). Pourtant moi je les trouve jolies, et ça me paraît un chouette cadeau pour la rentrée.
Oui, c’est un peu bête ce culte de la marque (ici « Barbie »), et ce côté « rose pour les filles, bleu pour les garçons ». Et alors ?
On « apprend » (socialement) aux petites filles à aimer le rose et les strass, c’est vrai : mais est-ce que ça leur portera vraiment préjudice dans la vie ? Franchement ? Est-ce qu’on ne peut pas être un peu simple pour une fois, et se dire que si ça lui fait plaisir, c’est l’essentiel ? Surtout que dans quelques années elle ne jurera plus que par les panoplies tout en noir.
On peut être pour la parité et féministe sans se sentir obligé(e) de pourfendre Barbie « image dégradante de la femme, etc, etc » (pour réfléchir à la question, un lien intéressant : Barbie, c’est aussi la première femme-poupée aux Etats-Unis à avoir une vie professionnelle ou une copine noire, dans les années 60).
Alors, si on lâche deux secondes le débat (on aura de meilleures occasions de lui expliquer le « woman power »), on peut voir ces sympathiques sneakers sous un autre angle :
-l’occasion de lui faire plaisir à coup sûr (pour les moins de 10 ans) : « ouais, des chaussures barbiiiiiies ». Pour vous, le fait qu’il y aie écrit « Barbie » sur le côté de la chaussure, c’est débile. Mais pour elle, c’est le top. Et alors, vous n’aimez pas le sigle Chanel sur vos lunettes griffées ?
– des lignes très tendance, des chaussures en cuir confortables, et bien fichues (par exemple la fermeture éclair sur les côtés des baskets montantes, pour ne pas avoir à faire ses lacets, ou les sneakers-ballerines faciles à enfiler).
– un prix plutôt sympa de trente euros.
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