Distinguer une bonne affaire d’un gagdet mode

Des escarpins à petit prix, je ne crache pas dessus. Non Madame. Je serais plutôt du genre à me précipiter… si ils valent la peine. Il faut bien le voir : les français ont des soucis de pouvoir d’achat (en général) alors… les fabricants de chaussures, au lieu de produire moins, diversifient leurs offres : elles sont nombreuses les petites tentations à moins de 20 euros ! On se dit qu’on a fait une économie, mais si les achats se multiplient parce qu’on est pas 100 pour cent content de ce qu’on a acheté, c’est du gaspillage.

Donc, avec les petits prix, je suis moins intransigeante que pour les « achats exceptionnels », mais je reste exigeante : pas d’approximation, de « ça correspond à peu près à ce que je voulais et c’est une si bonne affaire ». Deux produits à chercher : des petits basiques passe-partout qui n’ont pas besoin d’une fabrication extrêmement sophistiquée (des ballerines, escarpins unis…) et éventuellement un petit produit « mode » ou original, pour sortir de la monotonie. Mais il doit être joli, 100 pour cent joli (à ne pas confondre avec le Beau d’une chaussure de luxe).

Un petit exemple pour finir ? Oui, madame. Voyez ces escarpins en photo : des talons carrés en bois (le détail à la mode), des semelles compensées discrètes (le dernier « truc » pour nous faire monter plus haut en tout confort), une couleur noisette pour changer des classiques « escarpins noirs », et une allure générale toute simple, qui en ferra un basique (c’est-à-dire une chaussure qui va avec tout et ne se démode pas). Tout ça. Et regardez-les : auriez vous pensé qu’elles valent 13 euros chez Kiabi ? Ne soyez pas superstitieuse, il en reste peut-être à votre pointure (rires).

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