Hush Puppies : un mot trop longtemps châtié

Marguerite Duras et les mules Hush Puppies 

Hushpuppies.jpgIl paraît que la langue française est l’une des plus belles qui existent (dixit mon ancien prof de littérature, ce qui, je vous l’accorde, n’est pas très objectif). En tant qu’adulatrice inconditionnelle de Marguerite Duras qui a atteint, selon moi, la quintessence du Verbe, je ne peux qu’approuver, mais il subsiste tout de même quelques mots pas très engageants : arithmétique, impôts, romantisme, épinards et j’en passe.
Cela dit, c’est plus le sens de ces mots qui bloque tout désir. Et il en ait un dans le domaine des chaussures : mule. Déjà, moi, ça me fait penser à l’animal, alors forcément… Après ça me viennent des images de campagne et de traite de vache, ce qui n’est pas pour arranger les choses…
Mais pour avoir une chance d’apprécier ce qui se cache derrière le mot, il faut, paraît-il, y goûter. Dans mon cas, ça n’a marché qu’avec les épinards. Et les mules. Je vais tout de même pas écrire un article de vingt mètre de long pour terminer sur des épinards…
C’est donc Hush Puppies, par l’intermédiaire de Brandalley, qui m’a réconcilié avec ce mot de la langue française, injustement ignoré des fashionistas. Tout en simplicité subtilement sophistiqué, ce modèle – qui affiche également trente euros de réduction (quel prosaïsme…) va enfin me permettre d’affronter les beaux jours caniculaires sans cacher mes pieds sous un jean interminable, tongs obligent…

 

Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *