Paire de charentaises : les chaussures Rondinaud font des chaussons depuis Louis XIV

 

Ok, « je vais m’acheter une paire de charentaises » ou « elle lui a offert une paire de charentaises à Noël » fait aussitôt surgir des images de Robert Bidochon, dans les bandes dessinées de Binet. L’association entre des considérations légèrement snob (une marque royale !) et un des accessoires vestimentaires les plus populaires ferra peut-être sourire notre rédactrice en chef, la Vicomtesse Fox. Mais elle comprendra que l’ancienneté de la marque est le gage d’une noble qualité.  Diantre, mais les paires de Charentaises Rondineau ne sont-elles pas introuvables ? Seraient-elles vendues dans des boutiques versaillaises hors de prix ? Certes non.

Il suffit d’aller sur Sarenza, pour trouver des modèles des paires et des paires de charentairesRondinaud (i.e des chaussons fourrés en laine véritable, qui tiennent bien aux pieds) aux styles rigolos (couleurs tendres, chaussons designés par Chipie, modèles plus exotiques…) ou très classiques (motifs écossais pour votre homme). Mais quel lien avec le monarque ? A vrai dire, je n’ai pas fait un travail sur archives à la BNF pour le savoir, je me suis simplement intéressée à la présentation de la marque : « Rondinaud est le spécialiste européen des pantoufles (…) La Charentaise est née à l’époque de Louis XIV à Angoulême, en Charente, par les cordonniers-savetiers (…) pour habiller la marine royale (…) pour fabriquer des chaussons, les fameuses Charentaises (…) sans différenciation de pied pour une plus grande longévité. La fabrication de la Charentaise est reprise par la famille Rondinaud au début des années 1900 ». Une jolie reprise d’une tradition, sommes toutes.

Bon, on a le droit de chercher une paire de charentaises sans être érudit, alors que penser du produit ? Par ouï-dire, ces chaussons sont d’exellentes qualité, chauds, nets, durables (d’où le prix moyen de trentes euros). Le fait que les charentaises est préférable pour les porter pieds-nus (c’est beaucoup mieux en ce qui concerne la transpiration – ce qui n’empêche pas de les laver bien entendu).

En illustration : le Panama, mon préféré (37 euros)

 

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