Christian Louboutin au Crazy Horse Saloon : des femmes nues et des semelles rouges

Louboutin au Crazy Horse SaloonEvènement : Louboutin au Crazy Horse Saloon ! Après Dita Von Teese et Arielle Dombasle, c’est au créateur de la fameuse chaussure à la semelle rouge de s’installer dans la célèbre institution parisienne. Deux symboles de l’érotisme et de l’élégance à la française qui collaborent le temps d’un spectacle inédit, intitulé Feu.

Du 5 mars au 31 mai 2012, Louboutin va mettre le Feu au Crazy Horse. Le légendaire temple parisiens du nu chic et glamour reçoit le premier « guest créateur » de son histoire. Et celui-ci n’est autre que Christian Louboutin, vous l’aurez compris. Il signe 4 tableaux inédits dans un univers varié, du hip hop aux tableaux de maîtres. Le tout avec des  « Crazy Girls » juchées sur des talons aiguilles à semelles rouges, ceux-là même qui nous font toutes rêver !

Louboutin au Crazy Horse Saloon : une évidence

Christian Louboutin au Crazy Horse , c’est un peu comme une évidence. D’un côté, un créateur de chaussures dont la réputation n’est plus à faire : ses chaussures à la semelle rouge sont devenues un véritable symbole de l’érotisme , un objet qui sublime le corps de la femme. On a pu les voir aux pieds de stars comme Nicole Kidman, Kirsten Dunst ou encore Angelina Jolie. De l’autre, un lieu historique des nuits parisiennes : fondé en 1951 par Alain Bernardin, le Crazy Horse propose un genre de spectacle unique qui célèbre de façon raffinée et humoristique le nu féminin. « Un monument iconique de Paris, un monument de la danse, une idée moderne et onirique de la célébration de la Femme pour la Femme « , confie Christian Louboutin.

Louboutin au Crazy Horse SaloonPour ce nouveau spectacle, le créateur s’est entouré d’une équipe de renom. Les chorégraphies sont signées Patricia Folly, chorégraphe et danseuse au  Crazy Horse. Les musiques sont des créations originales de David Lynch et Swizz Beats, avec la reprise d’un titre de Natacha Atlas. La réalisation de la vidéo est confiée à Gilles Papain et l’affiche est de Youssef Nabil. « Tout ce qui célèbre et magnifie le corps de la femme m’intéresse. A cause de mon métier et pour ces numéros, je me suis concentré sur la partie inférieure du corps, plus que la partie supérieure. Dans le langage des jambes, des cuisses et des fesses, tous les sentiments peuvent sexprimer« , dévoile Christian Louboutin.

Une source d’inspiration commune : la femme. Le même goût pour la création et la modernité. La même renommée  internationale. Le show de Chritian Louboutin au Crazy Horse Saloon promet d’être inédit, surprenant et sûrement inoubliable. Il sera également une fabuleuse occasion de célébrer les 20 ans de la maison Louboutin. Le spectacle Feu sera présenté en avant première le 4 mars prochain.

Christian Louboutin, ce fétichiste de la chaussure

Ce n’est pas la première fois que le célèbre chausseur s’associe pour mettre ses créations sous les projecteurs. En 2007, il collabore avec le cinéaste et photographe américain David Lynch. De leur complicité nait l’exposition « Fetish » : une série de clichés érotiques uniques mis en scène dans un décor peuplé d’ombres. Les modèles photographiés s’appellent Nouka et Baby, elles sont danseuses au Crazy Horse. En véritable fétichiste de la chaussure, Christian Louboutin a confectionné pour elles des souliers pouvant atteindre jusqu’à 26 cm de talons. Importables certes, mais absolument magnifiques.

Louboutin au Crazy Horse Saloon

Après Feu au Crazy Horse, Christian Louboutin continuera de fêter ses 20 ans. Mais à Londres cette fois-ci. Il exposera ses escarpins les plus emblématiques au Design Museum à partir du 18 mars. Une rétrospective de ses 20 ans de carrière où vous pourrez admirer quelques paires de chaussures de sa nouvelle collection mais aussi des plus anciennes, des croquis et des photographies, notamment celles de David Lynch.

Si comme beaucoup, les Loubtoutins vous font rêver, sachez qu’on en trouve de véritables chez TheOutnet (lien : theoutnet.com/Louboutin). En plus elles sont en soldes. Alors ne ratez pas l’occasion de vous offrir les escarpins de vos rêves à -50%.

La guerre des semelles rouges : Christian Louboutin et Carmen Steffens s’affrontent

La marque brésilienne, qui a depuis sa création un logo de couleur rouge, appelé « rosette », que l’on a pu voir notamment lors des cérémonies des Emmy Awards, dans le clip « Obsessed » de Mariah Carey, dans des épisodes de Desperate Housewives, dont les boutiques au Brésil comptent parmi les favorites de Gisèle Bündchen et d’un grand nombre de modèles brésiliens, trouve pour le moins surprenant qu’une autre marque tente de se réserver les droits d’une couleur.
Ceci d’autant plus que les tons ne sont pas les mêmes et que, comme peuvent en attester des catalogues datant de 1996, les modèles Carmen Steffens comportent des semelles de toutes les couleurs, y compris le rouge.

Carmen Steffens, présent à ce jour dans une quinzaine de pays, base actuellement son bureau de développement européen à Paris et prévoit d’ouvrir 25 boutiques en France d’ici à 2015.  La marque a récemment lancé une boutique éphémère aux Galeries Lafayette du bd Haussmann et initie actuellement des activités nouvelles à Londres, tout en planifiant l’ouverture d’une deuxième boutique à Paris et d’une autre à Lyon.

Gabriel Spaniol, Directeur International du Développement, déclare : « Avoir à faire avec la corporation du luxe en France n’est pas simple, d’autant que nous arrivons sur ce secteur avec un positionnement atypique qui est de proposer un luxe abordable, dont l’exclusivité est garantie par des modèles édités en série limitée, avec un rapport qualité/prix difficile à concurrencer. Mais nous venons à Paris pour nous y développer sereinement, tout en conservant nos différences, ce qui constitue notre principal atout et le challenge est stimulant !

Nous sommes prêts à fournir, dans des formes inattaquables, les preuves que nous avons utilisé des semelles de couleur, notamment rouge, avant que Mr Christian Louboutin n’ait popularisé les siennes. »
Louboutin n’en est pas à son premier coup d’essai : la marque a, en effet, déjà porté plainte contre Yves Saint Laurent à New York. Christian Louboutin  l’accuse d’avoir repris sans son accord ses fameuses semelles rouges pour escarpins, selon un document officiel de la justice américaine obtenu dimanche.