Chaussure homme : This is a man’s world

Chaussure homme : ce que veulent les femmes…

beckham.pngIl paraîtrait que les femmes préfèrent les hommes en Berluti. C’est en tous cas l’avis d’un de mes collègues blogueurs. Selon lui les femmes remarquent les chaussures des hommes car il s’agit d’un indicateur de style, et surtout de richesse. Il continue en expliquant la cause de cet étrange comportement : l’intêret obsessionnel que nous avons pour nos propres chaussures, comme peuvent en témoigner les nombreux maris (victimes?) aujourd’hui complètement fauchés…

De tels propos appellent forcément des commentaires… et moi, je suis là pour ça!

Alors première réaction : non mais franchement, qu’est-ce que c’est que cette vision de la femme? Comme si on se promenait toutes avec une idée fixe : ruiner les pauvres hommes qui ont le malheur de partager la même planète que nous…

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Seconde réaction : une interrogation, à savoir : sommes-nous si superficielles ? Bon d’accord, je mourrais pour une paire de Sergio Rossi (ce qui en y réfléchissant n’est pas très malin, parce que forcément, je ne pourrais pas les porter…), mais je ne choisirais pas mon homme pour ses souliers…  Surtout après avoir vu cette photo ridicule de David Beckam! Non, les chaussures ne font pas tout : il y a les chaussettes aussi…

Crédit photos : www.pinkisthenewblog.com

 

Chaussure de luxe : C’est dur dur d’être bébé…

Chaussure de luxe : enfin, pas quand on est une Cruise!

 

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Connaissez-vous le point commun entre des souliers Louboutin et une couche-culotte? A priori, ces deux objets n’ont (ouf!) rien à voir l’un avec autre. Et pourtant…

 

Katie et Tom Cruise ont décidé d’offrir un cadeau de noël très spécial à leur fille Suri, âgée de 18 mois… Vous avez trouvé? Des souliers Louboutin bien sûr! (quelle question!?) Mais pas n’importe lesquels : Katie a décidé d’acheter le must-have du moment, c’est-à-dire des souliers Louboutin exécutés sur mesure, d’après la forme du pied de celle qui doit les porter. Le couple aurait déjà déboursé la modique somme de 2500$ pour chausser leur cher petit ange.

Je ne doute pas qu’ils ont mis le doigt sur le meilleur cadeau qu’on puisse offrir à une fille. Je doute seulement de la capacité d’une fille de moins de 14 ans (13 ans?) à apprécier le cadeau…

Godasse : La célébrité n’excuse toujours pas le manque de style…

Godasse :  Hayden Panettiere, c’est la nouvelle coqueluche d’Hollywood, la baby-doll qui fait sensation en ce moment.

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Hayden a touché le jackpot l’année dernière, grâce à son rôle de Claire Benett dans la série que tout le monde idolâtre (j’exagère à peine…) : Heroes (vous savez, la cheerleader, les super pouvoirs, Milo Ventimiglia…) Après avoir enchaîné les petits rôles dans des séries comme Ally McBeal ou Malcolm, Hayden est maintenant une it-girl, invitée à toutes les soirées, en couverture de tous les magazines.

Côté mode, Hayden n’est pas en reste, malgré son jeune âge (18 ans) : elle nous a habituées, comme le prouve la photo ci-dessus, à un style pin-up chic, tout en taille haute et escarpin vertige (Louboutin, of course). Mais un grave revirement fashion la guette : dernièrement, elle a été aperçue avec, en guise de souliers, d’affreux godillots camel! Je vous mets bien sûr la preuve du crime :

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A qui cela vous fait-il penser? Un petit effort, j’en ai parlé la semaine dernière… Oui, Jessica Simpson! (voire Britney Spears aussi, j’ai entendu dire qu’elle ne portait plus que ses bottes camel en ce moment…) Mais que s’est-il donc passé? Hayden doit bien se douter que Jessica et Britney ne sont définitivement pas prescriptrices de tendances… Vous me direz, je ne veux pas savoir ce qui s’est passé… Je veux juste que Hayden redevienne comme avant!

Chaussure de marque : Les déboires de Charles Jourdan

Chaussure de marque : La fin d’une icône?

charles jourdan.pngCharles Jourdan, tout le monde connaît (ou presque). Symbole du raffinement à la française, les escarpins Charles Jourdan ont marqué plusieurs générations.  

Née dans les années 20, la griffe a tout de suite su s’imposer en tant que must have pour toutes les élégantes des années folles. Dans les années 40, elle devient accessoire du “New Look” de Christian Dior, avec sa ligne d’escarpins aux talons hauts (pour l’époque!) et aux bouts fins, presque pointus. Cette collaboration aboutira à un contrat exclusif des les années 50, suivis par de nombreux autres : Karl Lagerfeld, Givenchy, Yves Saint Laurent…

Vous l’aurez compris, Charles Jourdan est bien plus qu’une marque; c’est un symbole, l’image d’un certain raffinement à la française.

Malheureusement, la société Charles Jourdan traverse, depuis 2005, une période difficile, qui semble ne plus vouloir s’achever.

Après un redressement judiciaire en 2005, qui avait abouti au licenciement de 157 salariés sur 380, la société avait été reprise par une holding luxembourgeoise du nom de Finaluxe. Ses difficultés ne se sont pas arrétées pour autant : dès septembre 2006, le tribucharlesj2.pngnal chargé de suivre son plan de redressement l’a de nouveau placée en redressement judiciaire.

Deux candidats sont en lice pour reprendre l’entreprise : Repetto, société française (que vous connaissez toutes, j’en suis certaine!) et une société américaine de montage de licences, Omniscent, dirigée par Lucien Lallouz (oui oui, c’est son véritable nom…)(non non, moi non plus je ne ferais pas confiance). Le “gagnant” devait être désigné vendredi dernier (23 novembre).  Mais en raison de la nécessité d’un “nouvel examen des nouvelles offres des repreneurs potentiels”, le tribunal de commerce de Romans-sur-Isère a reporté l’affaire au 29 novembre. Un coup dur pour les salariés de l’entreprise, dont une centaine est venue au tribunal pour attendre le verdict.

Romans a longtemps été considérée comme la capitale du soulier de luxe.  Espérons qu’une issue positive aux difficultés de Charles Jourdan lui permettra de redorer son blason (moi, je suis pour Repetto forcément… cocorico!)

Crédit photos : http://www.charles-jourdan.com/

Une mauvaise godasse n’est pas un soulier à talon

Je prends la défense de cette pauvre apprentie top-model, forcée de porter une godasse en guise de chaussure à talon. Comment voulez-vous qu’elle ne se plantât pas lamentablement ?

Cette vidéo est tirée de l’émission The Next Top Model, qui a été clonée par M6 avec Adriana Karembeu. (On a les références qu’on peut, la Vicomtesse le reconnaît).

Vidéo : Je me gauffre bien fort sur le catwalk

Chaussure de Marque : Christian Louboutin explique en Vidéo sa Passion pour les Souliers

En tant que Vicomtesse, on m’a éduquée depuis ma tendre enfance à différencier les chaussures des souliers. Ce n’est pas une question de chaussure de marque. Comme son nom l’indique, la Halle aux Chaussures vend des chaussures, mais Berluti et Louboutin créent des souliers.

J’ai trouvé cette vidéo provenant d’un magazine de mode belge, Move-OnTV.be dans laquelle Christian Louboutin parle de son art, de ce à quoi il pense quand il créé et de la fameuse semelle rouge.

Je vois mets ici la vidéo et j’ai noté en dessous de celle-ci quelques aphorismes louboutinesques échappés de la bouche du Maître.

Vidéo : Louboutin parle des souliers et des femmes

 

Et voici quelques phrases tirées de cette vidéo:

" Quand je dessine des souliers, je pense à une femme nue."
"Le soulier n’habille pas."
"Le soulier est le piédestal de la femme."
"Le soulier à talon force la femme à être consciente de son corps."
"Le soulier est un lien entre l’homme et la femme."
"C’est une semelle rouge, mais c’est un feu vert."

Chaussure Femme, Art, Photo et Ciné : Lynch Louboutin, bilan de l’exposition Fetish

fetish louboutin lynch 4.jpgL’exposition de photos nommée Fetish, qui célébrait la chaussure femme, vient de fermer ses portes. Elle a seulement duré 1 mois, mais cette collaboration entre le cinéaste David Lynch et le magicien des souliers Christian Louboutin, a fortement marqué les esprits.

Du 3 octobre au 3 novembre 2007 s’est tenue à Paris l’exposition Fetish, à La Galerie du Passage. Cette rencontre de deux artistes reconnus, aux talents affirmés et connus pour leurs exercices de sublimation des femmes a donné naissance à des photographies d’un érotisme cérébral frappant.

Voici comment Christian Louboutin présentait l’exposition en sa brochure :

« David Lynch m’avait demandé de dessiner des souliers pour son exposition à la Fondation Cartier. Il peignit certains d’entre eux pour les montrer dans une cage. A mon tour, j’ai voulu lui demander d’en photographier d’autres, que j’aurai conçus dans ce but. David Lynch est l’un des plus grands réalisateurs vivants. Comme ses films sont extrêmement codés, j’ai voulu des souliers fétichistes, dont le fantasme obéit lui aussi à des codes.

Beaucoup ne voient le soulier qu’en accessoire de la marche. Pourtant, il est des souliers pour courir, d’autres pour nager… Et aussi des souliers destinés au sexe. S’il est un élément de fétichisme dans la garde-robe, c’est le soulier féminin, même sans talons. Il a l’allure d’un totem.

C’est un objet de culte qui appelle le rituel. J’avais prévu des souliers-sculptures, moins faits pour être portés que pour exalter ce qu’il y a de plus beau: la cambrure et le cou de pied.

David Lynch m’a aussitôt donné son accord. Il voyait un sofa, de grandes roses, une lampe et une fille. Il voyait ce que je ne voyais pas. Il avait déjà l’image en tête.
Les photos ont été prises en deux jours à Paris. A ma surprise, David a travaillé comme un chorégraphe. Toujours en mouvement rapide, il prenait une vue générale, puis un plan plus rapproché qu’il resserrait jusqu’à des détails. Il avait l’enthousiasme d’un étudiant des Beaux-Arts, et la puissance religieuse d’un Pollock ou d’un Picasso. Ses images sont douées d’une dimension picturale: elles m’évoquent Bellmer et Bacon, mais aussi Boldini, dans le rendu des chairs.

Les bougés et les surimpressions sont courants dans ses films, mais il y a là des cambrures qui semblent exploser en flammes. A aucun moment, pourtant, les souliers n’ont quitté le centre de son attention.

David avait une exigence : « No bones ». Les modèles s’appellent Nouka et Baby, et dansent au Crazy Horse. En fétichiste d’opérette, je les ai choisies pour leur grâce et leur beauté, mais aussi pour leur cambrure. Elles ont porté avec naturel ces souliers importables. Leurs peaux très blanches, leurs yeux très foncés et leurs bouches brillantes s’intégraient à l’esthétique de Lynch, qui, tous comptes faits, a parfois des accents fétichistes: le corps lacéré d’Isabella Rosselini dans Blue Velvet, ou cette atmosphère d’angoisse où le sang n’est jamais versé. Ou encore ces rideaux à plis droits qui semblent au garde-à-vous, et que j’ai retrouvés pour la prise de vues. Le sofa s’est changé en chaise de bordel viennois, signée Adolf Loos, écrasant un tapis aux couleurs de plante carnivore. David Lynch en a fait, comme à son habitude, un décor peuplé d’ombres ».

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(Crédits Photos : David Lynch / Christian Louboutin)

Chaussures de luxe : Louboutin, rouge-désir

Chaussures de luxe : L’objet du désir

 

 

 

louboutin-suede-platform-pump-plum_3.jpgJe ne pourrai jamais me lasser d’écrire sur les chaussures Louboutin. Alors mon problème, en clair, c’est : comment faire pour en parler encore et toujours plus ? Heureusement, le cocktail organisé par Saks à Las Vegas en l’honneur de mon créateur de souliers préféré me donne une nouvelle occasion de me répandre en éloges. Imaginez : un bar fraîchement revu et corrigé par Starck, des actrices parmi les plus prometteuses, et surtout, des pieds ! Ornés, bien sûr, d’escarpins gansés de rouge, la marque de fabrique du créateur. (pour plus d’infos, et surtout, de photos, c’est par là : http://www.style.com/peopleparties/parties/scoop/101907LOUB)

 

Ici, un petit flashback sur sa carrière s’impose : Christian Louboutin est vénéré parmi les stars. Il a chaussé et chausse encore les plus belles, les plus talentueuses : Nicole Kidman, Catherine Deneuve, ou encore Lady Di. Son secret ? Dessouliers sensuels, sans jamais tomber dans la vulgarité. Une évidence, lorsqu’on sait qu’il a été formé auprès de Charles Jourdan et Roger Vivien. La griffe Christian Louboutin est née en 1991, et collectionne depuis les collaborations prestigieuses. Saison après saison, le créateur nous impressionne et nous émerveille grâce à des créations aux formes pures et à l’équilibre parfait. Qu’ils soient plats ou vertigineux, ses souliers revendiquent leur élégance et leur chic forcément parisiens. « Je crée juste pour la séduction, le plaisir et le sexe, c’est tout », affirme le créateur. L’univers Louboutin se révèle dans ces quelques mots : un équilibre parfait entre une beauté assumée et un sex-appeal tout en subtilité, comme une semelle écarlate laquée cachée sous un escarpin.