Conseils et Bons Plans pour vos Chaussures Femmes
A votre avis, pour homme ou pour femme ces derbys Ippon Style ?
Malgré une forme fine, j’aurais juré que c’étaient des chaussures pour hommes. Parfaites pour jouer les dandy androgyne, un un look qui fait cool depuis Colette à de nos jours : regardez la mode des pantalons larges pour hommes de cet automne. [Read more…]
Pour une fois que l’on peut s’offrir du Westwood à moindre coût…Certaines ont un radar de beaux jeunes hommes dans la tête, pour d’autres, c’est un radar de bonnes affaires, personnellement, c’en est un pour Vivienne Westwood. On peut également cumuler les trois mais passons. Cela dit, sur ce coup, j’ai pas vraiment de mérite étant donné que le sigle de la styliste anglaise est ostentatoirement affiché sur ces ballerines disponibles sur Rush Collection.
Avantage non négligeable de ces dites chaussures, elles sont avant tout griffées Melissa, marque brésilienne pour laquelle Vivienne Westwood a en effet dessiné une ligne. Ce qui implique un prix bien plus bas. Comptez donc 101 euros pour ces ballerines, un prix qui reste élevé mais tout de même plus raisonnable que celui d’un modèle de la plus excentrique des couturières.
Je n’ai pas encore eu le temps de comprendre l’attrait exponentiel que connaissent les « Crocs », que déjà des copies de la chose nous arrivent.
Ce que je trouve très bien avec la copie, c’est que le prix est divisé par allez, pratiquement par cinq : dix euros la paire de Twin Shoes chez Rue du Commerce, contre un prix constaté de 45euros/50 euros pour le modèle d’origine. A noter, une solde à 36 euros chez La Redoute (modèle en blanc pour femme, dont je vous sers une photo plus bas).
Alors, que des avantages à choisir le produit copié ?
Pour les Parisiennes, il y a la boutique Guess -encore vaut-il mieux choisir la période des soldes. Mais si vous habitez Toulouse, ou Ajaccio, ou une autre ville de rêve… vous avez peut-être du mal à trouver ces « must have » fashion.
La marque branchée, plutôt insolente – avec son côté cling-cling, voire parfois kitch – séduit en fait un public très large de femmes : j’en connais qui vont sauter au plafond, si je leur dis où aller chercher des tongs Guess à moins 60 pour cent !
Pour certaines, l’allure sexy du talon très haut, impossible à concurrencer pour d’autres formes de chaussures, est une question de mérite personnel – pas questions de compromis… Pourtant, le créateur Italien Donald Plinner propose une vraie solution stiletto (7 centimètres… et le talon « en aiguille' ») confortable.
Drôle de ménage -comme disait Rimbaud ? L’Impossible – comme dirait Mallarmé ?
Des escarpins pas comme les autresA force de faire l’éloge de toutes sortes de modèles, on arrive vite à cours d’arguments. D’autant que mes arguments ne sont bien sûr qu’une vision arbitraire de la chaussure. Je pourrais d’ailleurs me contenter d’un bref descriptif de la chaussure en question, agrémenté d’un : « très bonne affaire, n’hésitez pas ». Ce que je fais il est vrai, mais d’une façon, j’ose espérer, un peu plus subtile.
Prenons ces escarpins, griffés One Step. Sept centimètres de talon, une bride sur le coup de pied et à la cheville, un look contemporain, et tout ça à -50% sur Sarenza. Ca fait un peu « vente de pièces détachées », non ? Et c’est un peu facile. Comme quoi, il faut toujours essayer l’inverse de ce que l’on fait pour comprendre d’utilité de nos efforts.
Ayant des goûts assez restreints, je me rends compte que je parle le plus souvent du même type de chaussures. Je me dois donc de consacrer un, voire plusieurs articles à des chaussures diamétralement opposées à mes préférences. Après tout, je suis une véritable professionnelle. Non, pas vraiment en fait mais je commence un peu à tourner en rond avec mes compensées en cuir noir…
Exercice de schizophrénie donc, je ne suis peut-être pas une pro mais côté dérives mentales, j’assure. Commençons : « honnêtement, qui ne craquerait pas devant de telles merveilles ?! J’en peux plus de voir toujours le même genre de chaussures, c’est si… ordinaire ! Du noir, toujours du noir, la seule extravagance qu’on s’offre aujourd’hui en matière de couleur, c’est du marron glaçé ! Alors tentons le tout pour le tout, optons carrément pour des chaussures en or ! »
Le tour du Monde, à pieds, cela vous dit ? Bon, vous y réfléchirez.
En attendant, Wikipédia nous offre un tour du monde des pieds bien sympa : tapez « chaussures » « cultures » dans le moteur de recherche, et vous aurez un tour de l’Europe et d’ailleurs, des lignes les plus surprenantes aux plus classiques. Je me suis amusée à chercher des correspondances. Pas des correspondances baudelairiennes, mais des modèles équivalents en boutique, pour égayer votre été. Vive la vie, viva la fiesta !
D’abord nous avons le « zogi ». 
La première chose que j’ai pensé en cliquant sur le lien, c’est « ah non, ça ça doit être introuvable vu le nom » : pas du tout. Ces sandales japonaises ressemblent à des tongs : Mesdames, si vous voulez faire de l’éthno-chic subtil, arborez une robe tunique, une ceinture turban en cuir à la taille, un chignon et des tongs. Les esprits les plus imaginatifs saisiront le clin d’œil, les autres trouveront votre look simple et léger. Culturellement, les zogis sont futées puisque les japonais se déchaussent partout (même dans un resto chic !).
Pour Monsieur, un très beau modèle chez Yoox. C’est tout bête, mais j’aime la combinaison couleur noir et ligne design (les deux lanières qui se rejoignent) pour 40 euros. 
Pour Madame, pour rester dans un esprit Zen, vous choisirez surtout le modèle le plus sobre, comme ces tongs Emportorio Armani qui reproduisent à la perfection le type japonais.
Elles coûtent 40 euros.
Ou alors, on va chez Dress for less, et on commande vite une paire de ces chaussures jaunes à moins 48 pour cent (sic), soit moins de 25 euros. Vu les jolies finitions, plus le fait qu’elles sont en cuir, c’est un SA (Super Affaire).
Ensuite, nous avons la Caligae, ou godasse de l’armée romaine. Alors là, désolée, mais c’est tellement moche, que je ne vais surtout pas chercher des modèles équivalents. Les spartiates, c’est mille fois plus beau !
Ensuite, nous avons l’espadrille. Mon encyclopédie libre préférée m’informe que ces chaussures apparaissent en 1890 (ouah, c’est précis….) dans les Pyrénées, et qu’à l’origine c’étaient des chaussons. C’est aussi un des basiques du placard de Gaston Lagaffe ! En tout cas (et sans vouloir faire de parallèle désagréable) j’en ai toujours eu une paire : toujours cool, toujours indémodable, toujours confortable. Toujours passe-partout (euh non ! ça c’est pas vrai). Vu qu’elles ne durent pas, on cherche des modèles pas chers, qu’on achètera de toutes les couleurs ! Par exemple, un modèle coloré, Tommy Hilfliger tout de même, mais à presque moins 40 pour cent, soit 25 euros.
Si les motifs hawaiiens ne vous plaisent pas 
, vous choisirez chez la Redoute une espradille bleu lavande ou kaki, à moins de 6 euros (- 60 pour cent). 
Ensuite, nous avons des modèles rigolos, mais plus difficile à assumer (rires) : des sandales japonaises en paille de riz (Waraji), ou des sabots (ça, je suis capable 
! mais ce n’est pas à la mode DU TOUT !). Ou encore des poulaines (sortes de bottes à bout montant, du Moyen-âge), des ghillies (ça c’est joli, ce sont des chaussons de danse irlandais, une sorte de ballerine spartiate).
Le tout, si vous aimez le côté exotique ou atypique, c’est rester dans la nuance, et de ne pas hésiter à mixer : plutôt que le total-look geisha, une petite blouse en soie, un collier africain (mixer, vous dis-je !), un pantalon tout simple et des tongs. Plutôt que le total-look décontract, une jolie robe un petit peu girly, et des jolies espadrilles neuves (ou pour Monsieur, un beau pantalon blanc et un polo branché). C’est l’été, amusez-vous, mettez le monde à vos pieds !
Martine à la ferme version rock’n’roll
Il y a des termes pas très engageants : campagne, épinards, salopette, sabots… Les quatre réunis, on peut même s’imaginer en train de traire une vache. Très glamour cette intro…Yoox se met à la page
Pour les plus fidèles d’ente vous, ma passion immodérée pour Vivienne peut doucement commencer à vous taper sur le système. Cela dit, je n’ai jamais caché mon égoïsme et mon besoin hebdomadaire de ma dose westwoodienne.