Pire que la graphologie : vos chaussures démasquent votre personnalité !

J’ai trouvé un site hyper sympa : Julie pose une question. Roberta la lit et y répond. Il y a de tout (de « comment garder une pension alimentaire suite à un divorce » à « combien pèsent les poids d’une horloge comtoise ? »). personnalité.jpg

Vous aurez des réponses avisées sur comment agrandir des escarpins pas assez larges (super quand on est dingue de chaussure de luxe et qu’on a le pied pas hyper fin !), comment nettoyer des cuirs blanches qui ont jauni, comment enlever une tache, etc. Quelques questions font un peu « bêtisier » (je ne me permets pas de citer quoi que ce soit, allez voir !), hi hi ! Dans l’ensemble c’est un mine d’or.

Sur une question angoissée, « une chaussure d’homme peut-elle être révélatrice de la personnalité ?», un internaute a fait un petit essai intéressant et percutant. Messieurs, prenez conscience de cet avis : « Si vous avez des sandales, vous serez classifié comme un hippie, un idéaliste ou un radical. Des mocassins de cuir ou des chaussures de marche vous feront apparaître comme quelqu’un de traditionnel. Si vous avez des bottes de combat, vous pourrez faire peur ou être classé dans les extrémistes et les racistes… ». Je pense que les préjugés sont plus inconscients, et plus nuancés mais qui n’a jamais pensé à ce que reflétaient ses chaussures ?

(Qui ? les hommes. Ok, j’ai raté, ma question réthorique ne marche pas. Bon…. Quelle modeuse avisée n’y a jamais pensé ?)

C’est vrai que pour un premier rendez-vous, je choisis mes chaussures en fonction des facettes de ma personnalité que je veux faire ressortir : pour un côté sérieux, « les pieds sur terre », je mets du plat, solide et un peu bourgeois (ballerines en cuir, ballerines rigides, petits escarpins à talons de 2 cm) ; pour un côté sympa, décontract (par exemple un job d’été dans une équipe avec que des jeunes), des ballerines plates et colorées ou des baskets discrètes et légères (petites baskets dorées sans marque achetées sur un marché). Pour affirmer de la maturité (je fais un peu jeune, physiquement), des vêtements sobres, un détail de couleur vive (pour éviter le côté souris grise) et des chaussures à talons hauts chics et ultra – féminins. Cela me donne beaucoup d’assurance – de même que le choix du parfum.

Quand je suis moi-même, cela peut être une de ces options, selon l’humeur, pieds-nus (j’adore être pieds-nus), ou sur de vieilles chaussures plates (j’adore mes espadrilles). D’où l’intérêt d’avoir une garde-robe variée, avec des petits basiques pas chers, et quelques très beaux modèles ! Si il vous manque l’un ou l’autre, à vos marques pour les soldes !

Achat chaussures pour les vacances : le début des grandes questions

Question : quand on part en vacances en train et qu’on transporte un chien et un chat, que doit-on faire ? 1chaussuresdeplages.jpg

Réponse : on ruse côté bagages. Des chaussures, on se dit tout le temps que ça ne prend pas de place, mais c’est lourd, l’air de rien. Alors, cet été, je vais emmener des chaussures de plages qui soient assez belles pour tenir lieu aussi de chaussures de soirée – en plus, ça peut être pratique, côté « je sors de l’eau et je suis déjà en mode cocktail au bord de l’eau ». Alors, il faut qu’elles aillent avec tout (robe ou pantalon), qu’elles soient sans talons mais qu’elles fassent assez chic pour sortir, qu’elles soient sympas pour que je ne m’en lasse pas, et de bonne qualité pour tenir le coup parce que je ne vais jamais les lâcher.

Et bien, j’ai trouvé les « mules pagne », V de chez Vindser. Elles ont sur le devant un nœud dans un tissu à motifs, comme les bambous africains, qui mettent une touche de couleur et de soleil, à ce type de chaussures par ailleurs ultra passe-partout. Elles sont simples, pas tape à l’œil, et seront parfaites avec une tenue de soirée (robe noire, ou décolleté pantalon en lin blanc) pour être chic en toute simplicité.

Comme j’évite de claquer mon bugdet en ce moment, je suis contente qu’elles soient à moitié prix chez Brandalley (35 euros) : ça me laisse un budget crème solaire ! Par contre, pour entrer dans les boîtes les plus chic (moi je ne me sens pas trop concernée) on emmène des beaux talons dans ses bagages. x
Une autre option, c’est bien sûr d’emmener ses spartiates à la plage. Si vous avez acheté le modèle La Redoute à une bouchée de pain que je vous ai conseillé la dernière fois, allez-y gaiement ! Si elles viennent de chez Colette, ça ne va pas le faire !

Quand j’aurai le permis de conduire, on (moi et mon homme) emmènera 15 paires de chaussures en vacances !

Godasse-doudou: les chaussons d’intérieur, c’est aussi pour lui !

Pour les femmes, question chaussures d’intérieur, nous avons mille options, de la petite mule froutrouttante, à la ballerine de danseuse, en passant par les babouches ethniques. Pour l’homme, le champ des possibles est plus réduit.

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La preuve, sur un site pris au hasard : pour 14 modèles de chaussons pour femmes, on en trouve 4 pour hommes ! Pfff….Madame à la popote, quoi.
On connaissait la Charentaise, oui, celle de Robert (Bidochon). Ce vieux machin sans forme, fourré, avec des motifs losanges très vieille – France. Tout un symbole.

A l’extrême inverse, on a les…. modèles expérimentaux comme celui que je vous montre en photo. C’est design, oui, oui, et c’est moderne, oui, oui, oui. C’est sûrement très confortable (sauf que ça doit tenir chaud aux jambes), c’est sûrement très pensé. Mais que c’est laid. Quelque chose entre les bottes de Farfadet, le tricot de jambe et la chaussette géante.

Alors, quoi faire, quoi faire ? On ne va quand même pas marcher sur la belle moquette en baskets qui ont ramassé plein de bactéries sur le bitume toute la journée, et si on marche pieds nus c’est dégoûtant (c’est Aude la rédactrice qui parle, mon Surmoi, parce que la vraie Aude est beaucoup plus coulante).

Surtout, ce n’est pas agréable, et cela prive du plaisir d’avoir de vraies chaussures d’intérieur, celles avec lesquelles on se sent « home, sweet home »….

Chaussures d’intérieur, voilà le mot : plutôt que de s’obstiner à chercher « chaussons », comme si on partait pour l’hôpital, on cherche le genre de modèle, souple, doux, silencieux, facile à enfiler, qu’on aura le bonheur d’étrenner quand on rentrera au bercail. Pour Monsieur, nous avons les babouches (bis), les claquettes, les mocassins seconde peau, en cuir souple (pour les hommes les plus classe) et les mules. Ce qui est bien avec les mules c’est que personne n’a le prétexte de la flemme, en principe : elles s’enfilent vite, et c’est quand même plus confortable à la maison que les chaussures de ville.

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De quoi dire « oui, je mets des chaussons à la maison et j’assume ! »

Sur la photo, des mules Desmazières à moins de 18 euros.

Chaussures mode : surfez sur les époques et les pays

Le tour du Monde, à pieds, cela vous dit ? Bon, vous y réfléchirez.

En attendant, Wikipédia nous offre un tour du monde des pieds bien sympa : tapez « chaussures » « cultures » dans le moteur de recherche, et vous aurez un tour de l’Europe et d’ailleurs, des lignes les plus surprenantes aux plus classiques. Je me suis amusée à chercher des correspondances. Pas des correspondances baudelairiennes, mais des modèles équivalents en boutique, pour égayer votre été. Vive la vie, viva la fiesta !

D’abord nous avons le « zogi ». AA -Zori1.jpgLa première chose que j’ai pensé en cliquant sur le lien, c’est « ah non, ça ça doit être introuvable vu le nom » : pas du tout. Ces sandales japonaises ressemblent à des tongs : Mesdames, si vous voulez faire de l’éthno-chic subtil, arborez une robe tunique, une ceinture turban en cuir à la taille, un chignon et des tongs. Les esprits les plus imaginatifs saisiront le clin d’œil, les autres trouveront votre look simple et léger. Culturellement, les zogis sont futées puisque les japonais se déchaussent partout (même dans un resto chic !).

Pour Monsieur, un très beau modèle chez Yoox. C’est tout bête, mais j’aime la combinaison couleur noir et ligne design (les deux lanières qui se rejoignent) pour 40 euros. sandales classe.jpg

Pour Madame, pour rester dans un esprit Zen, vous choisirez surtout le modèle le plus sobre, comme ces tongs Emportorio Armani qui reproduisent à la perfection le type japonais.armani.jpg

Elles coûtent 40 euros.

Ou alors, on va chez Dress for less, et on commande vite une paire de ces chaussures jaunes à moins 48 pour cent (sic), soit moins de 25 euros. Vu les jolies finitions, plus le fait qu’elles sont en cuir, c’est un SA (Super Affaire).

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Ensuite, nous avons la Caligae, ou godasse de l’armée romaine. Alors là, désolée, mais c’est tellement moche, que je ne vais surtout pas chercher des modèles équivalents. Les spartiates, c’est mille fois plus beau !

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Ensuite, nous avons l’espadrille. Mon encyclopédie libre préférée m’informe que ces chaussures apparaissent en 1890 (ouah, c’est précis….) dans les Pyrénées, et qu’à l’origine c’étaient des chaussons. C’est aussi un des basiques du placard de Gaston Lagaffe ! En tout cas (et sans vouloir faire de parallèle désagréable) j’en ai toujours eu une paire : toujours cool, toujours indémodable, toujours confortable. Toujours passe-partout (euh non ! ça c’est pas vrai). Vu qu’elles ne durent pas, on cherche des modèles pas chers, qu’on achètera de toutes les couleurs ! Par exemple, un modèle coloré, Tommy Hilfliger tout de même, mais à presque moins 40 pour cent, soit 25 euros.

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Si les motifs hawaiiens ne vous plaisent pas , vous choisirez chez la Redoute une espradille bleu lavande ou kaki, à moins de 6 euros (- 60 pour cent). espadrille la redoute.jpg

Ensuite, nous avons des modèles rigolos, mais plus difficile à assumer (rires) : des sandales japonaises en paille de riz (Waraji), ou des sabots (ça, je suis capable  ! mais ce n’est pas à la mode DU TOUT !). Ou encore des poulaines (sortes de bottes à bout montant, du Moyen-âge), des ghillies (ça c’est joli, ce sont des chaussons de danse irlandais, une sorte de ballerine spartiate).

Le tout, si vous aimez le côté exotique ou atypique, c’est rester dans la nuance, et de ne pas hésiter à mixer : plutôt que le total-look geisha, une petite blouse en soie, un collier africain (mixer, vous dis-je !), un pantalon tout simple et des tongs. Plutôt que le total-look décontract, une jolie robe un petit peu girly, et des jolies espadrilles neuves (ou pour Monsieur, un beau pantalon blanc et un polo branché). C’est l’été, amusez-vous, mettez le monde à vos pieds !

Acheter des chaussures jolies : déesse aux long pied

Et les femmes ?

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J’ai profité de mon incursion chez Spartoo, sur la page spécialisée pour les hautes pointures, pour aller voir les modèles proposés. On repère vraiment des modèles très attirants (j’y ai déniché de ces délicieuses Mellow Yellow…). Pourquoi ne pas dénuder ce long pied, surtout si, en plus, il est assez fin ? (le mannequina version pied ). Voilà une façon de faire la différence l’air de rien !

Disponible jusqu’au 41, ce modèle de chez Dardenter égaiera votre allure, avec son bicolore gris/doré (une association très mode) : ça va swinger ! Une pédicure, un vernis à ongle argenté, prune ou bleu nuit, et un bijou de pied délicat (mieux vaut rien qu’un modèle cheap !) : vous serez la déesse aux longs pieds !

Pour mon homme : achat chaussures cool !

 

Les américains et leurs sandales ! Ils les adorent. Il y a un article sur Wikipedia consacré aux germaniques Birkenstocks, et, encore plus fort, l’article renvoie vers un bouquin de sociologie, A la poursuite des Birkenstocks.

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« Vous les porterez avec ou sans chaussettes, selon la température extérieure (sic) ». Et selon les degrés de tolérance de votre conjointe.

Effectivement, aux Etats-Unis (d’Amérique !) il faut le voir pour le croire.  Plutôt deux fois qu’une.

Pour mon homme ce sera sans chaussettes (et avec un short de longueur décente)! Il y a des limites tout de même ! Mais plus sérieusement, j’apprécie beaucoup l’authenticité de ces chaussures et leur confort – elles sont conçues pour épouser la forme des pieds, et leur semelle en aggloméré léger, douillettes, sont une invite au farniente ! Rush Collection fait des jolis modèles, IL n’osera pas mettre des chaussettes.
Credit photo Birkenstock.

Chaussures petits prix qui n’ont rien à envier aux créateurs !

 

Quant je pense « sandale », j’imagine des chaussures toutes simples en cuir, très jeune fille ou très nature – par contre, le mot « escarpin » m’évoque mode et sophistication.

Ces catégories sont imaginaires (amusez-vous à associer des adjectifs à « sabot », ou « bottines » pour voir), comme j’en ai la preuve avec ces adorables sandales.

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J’aime la surprise qu’elles créent, leur originalité : elles coûtent le prix modeste d’un modèle basique (23 euros), en affirmant paradoxalement une créativité de grand. Elles ne sont pas dans l’imitation de « ce que toutes les marques font » !
L’inspiration est orientale, quelque part entre la Chine (semelle rouge carmin, petit talon façon boiserie sculptée), et l’Inde (la lanière, frangée de sequins argentés, s’enroule à la cheville comme un serpent). Ce sont des bijoux, sens figuré et au sens propre !
Elles sont sur le site de Desmazières, catégories sandales (vous pourrez constater, qu’ils proposent plein de modèles hyper-originaux et pas chers).

Je crois que cela se confirme : la chaussure va devenir la cerise sur le gâteau de nos tenues, le petit supplément d’âme qui doit détonner un peu ! Tant que l’originalité reste discrète, cela me plaît énormément !

Chaussure mode, l’air de rien

Cet été, je vais piquer une idée à Kate Moss : les spartiates. Faussement désinvoltes (n’évoquent-elles pas la lutte « nature » des gladiateurs ?), j’aime l’ambiguïté subliminale de leur allure : laçages noirs qui mordent sur ma peau (j’ai presque l’air pied-nu), laque, vernis rouge… et talons plats. Ces chaussures me donnent très subtilement une allure un peu rock, tout en n’ayant pas l’air de faire de chichis. Ca se passe sur le chicissime site « rush.collection », et ce sont des Koah, marque grimpante bordelspartiates.jpg

Les fashionatas devraient aller juger d’elles-mêmes sur le site.

Pour 40 euros (moins la promo), je n’ai pas besoin de feindre le chic désinvolte : je les porte comme une seconde peau, comme un fétiche qui m’accompagne partout : avec une petite jupe en jean (et un petit motif tracé au crayon khôl sur la cheville), avec un slim noir et un tee-shirt rock, à la ville, à la campagne… Ou, toutes légères, dans mon sac à main, pour trotter vers un mon rendez-vous galant, après le boulot !

Je pense que je vais me les offrir avant vous !

Les chaussures qui font maigrir

 

 

Achat chaussures : ma pire gaffe.

 

Madame, connaissez-vous les Cellulettes ? Non ? Non ?

 Tant mieux pour vous. Aussi jeune que je sois, il y a 2 ou 3 ans j’ai cru (avec raison, hélas !) voir la cellulite poindre sur mes fessiers. Aussi intelligente que je sois, j’ai cru pouvoir m’en tirer à bon compte : porter des chaussures pour maigrir fissa. Je les avais repérées dans la pharmacie du coin ; après quelques semaines de questionnement (elles n’étaient pas données), je suis tombée dans le panneau.

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 L’indulgence étant mère de vertu, j’appelle cela « une leçon salutaire ».

 Après tout, l’idée avait des sonorités brillantes : « Les sandales Cellulettes vous aideront à amincir et à tonifier vos mollets en marchant grâce à la particularité de leurs voûtes plantaires. La dénivellation entre la plante et le talon (plus bas) permet un meilleur positionnement du bassin. (…) Le dos prendra une position moins cambrée. »

 En théorie, ces chaussures vous permettent de rentabiliser vos déplacements quotidiens – mais si vous marchez suffisamment, pas besoin de Cellulettes, et sinon, à quoi bon ? Essayez de perdre du poids en passant le dimanche à réviser dans un 30 mètres carrés. Bref.

Je les trouvais passe-partout, même si je goûte peu le cuir blanc et les détails dorés. Je pensais qu’elles seraient super-ergonomiques et que je ne pourrais plus me passer de leur confort.

 Pour le confort, c’était « catastrophette » : je n’ai jamais pu m’habituer à avoir les orteils plus hauts que les talons.

 Pour l’allure, je vous laisse imaginer la jolie démarche (toute en pesanteur) que procurent des claquettes à talons compensés démesurés : je traînais bruyamment un pied après l’autre. Il était vraiment difficile de marcher avec, et je les déchaussais tous le temps. Comme effeuillage, il doit y avoir plus élégant.

 

Pour la qualité : l’une des boucles a fini par se décoller – rendant ces merveilles inutilisables. Auparavant, le gazon avait déteint sur la semelle en bois clair.

 Pour le dos et la cellulite, le mieux reste la piscine – y aller avec des chaussures à petits talons carrés.

 

Crédit photo : Premier sens.

Ni tong-ni sneacker : oui aux chaussures perfectionnées !

 Chaussures confortables : l’art de rester digne… en tongs.

 

Une semelle plate en mousse/polyester, une lanière s’incrustant douloureusement entre le gros orteil et le doigt de pied majeur : clac, clac, c’est la claquette, qui glisse entre mes pieds (d’où cette démarche traînante : on essaie de ne pas perdre ses chaussures).

 Glissantes et rigides, et bruyantes : une cacophonie de propriétés désagréables.

 Le manque de bon sens est à retrancher de la liste de mes petits défauts personnels. Au grand jamais je n’irais, à grand pas, arpenter les rues, chaussée d’une paire de mauvaises tongs : «  Maman, regarde la jeune fille ! Elle a perdu ses chaussures ! », « Maman ! Regarde la jeune fille ! Elle a enlevé ses chaussures et elle les a jetées dans la poubelle ! » « Maman, pourquoi elle hurle la Madame ? »… « On dit pourquoi hurle-t-elle, ma chérie ».

 Pourtant j’aime le minimalisme de ce type de chaussures et la promesse de marcher sans entraves, en toute légèreté, en profitant de la fraîcheur à mes pieds. Des pieds échauffés, je déteste l’odeur autant que la sensation. Voilà pourquoi je suis rarement en baskets.

 Je ne veux pas épouser une promesse de confort décontracté – dans les campus américains, les étudiants beaux et sympa portent le type de chausse décrit plus haut : est-ce que c’est confortable à leurs pieds ou est-ce qu’ils le croient ? Le goût du confort est à annoter sur la liste à mes péchés mignons, je sais donc de quoi je parle.

Je veux des chaussures qui m’apportent autant de confort qu’elles me donnent l’air casual, sans pourtant passer pour une randonneuse de retour d’un « trek ».

 Celles-ci feront peut-être l’affaire. La semelle intérieure épouse la forme du pied, la semelle extérieure est crantée (ce qui est tout de même plus agréable pour marcher sur les chemins de campagne !), et le pied se trouve bien emboîté. Point de ficelle qui scie mon entre-deux pieds.

 De fait, elles me font penser à des baskets, mais sans la l111 SPARTOO.jpgourdeur. Leur allure est donc plutôt sportive, et la ligne reste tout-à-fait esthétique.

 Elles iront avec une petite robe blanche, une jupe en jean, ou une tenue pantacourt-polo.

 De toute façon, ce que je voudrais c’est marcher pieds nus sur du velours. Faute de quoi, troquer mes escarpins contre une paire de chaussures relève du compromis. Autant qu’il soit à mon avantage. Dans un monde terrestre, les chaussures de Spartoo ne sont pas mal du tout !