Objet de convoitise

 Bottes femmes : il y en a qui vont être bottés !

 « Superbes ». Voilà ce que j’ai pensé juste avant « jamais je ne m’offrirais ces bottes à ce prix ». Bon, si… des pareilles, mais pas celles-là, je ne peux pas encore me les permettre .

 Ces bottes sont vraiment magnifiques.

BOTTES ALORS.jpgPourquoi est-ce que je vous sers une image rikiki ? Essayez de mettre l’image grand format sur votre blog, et on en reparle.BOTTES ALORS.jpg

 Premier coup d’oeil, vous les remarquez tout de suite, pas seulement parce que le site Rush Collection indique « must have » (vous êtes au-dessus de cela, n’est-ce pas ?), mais à cause de leur allure, de la finesse de la ligne souple élancée vers le haut (coupe évasée). En ligne, vous verrez sur les photos la manièredont elles suivent joliment la ambe du mannequin.

 Ensuite, vous êtes subjuguée, et vous zoomez : le grain de cuir est très fin, souple, et la couleur très naturelle. Des bottes hautes (près du genou) que je pourrais porter avec une mini-jupe tout en restant parfaitement élégante (surtout en préfèrant le chemisier blanc au top en lamé rouge !). Vous remarquez la doublure intérieure en cuir orange, qui parfait la classe de ces bottes. Elles sont à talon bas. Je ne sais pas si le marchand va renouveler le modèle en blanc –il ne reste guère que la pointure 39 -, sinon il reste les noires. Mais pour celles-ci, il sera plus facile de trouver un substitut… quand je serai riche. Les blanches sont uniques – cette couleur fait aussi ressortir la coupe structurée avec les surpiqûres.

 Je ne veux pas vous entendre me raconter qu’à travers cet article (très) élogieux je me défoule de ma grosse frustration de ne pas pouvoir avoir ces chaussures ! Sérieusement, ils ne peuvent pas les proposer en solde, là maintenant ?

La marque ? D. C Copenhagen.

 

Les chaussures qui font maigrir

 

 

Achat chaussures : ma pire gaffe.

 

Madame, connaissez-vous les Cellulettes ? Non ? Non ?

 Tant mieux pour vous. Aussi jeune que je sois, il y a 2 ou 3 ans j’ai cru (avec raison, hélas !) voir la cellulite poindre sur mes fessiers. Aussi intelligente que je sois, j’ai cru pouvoir m’en tirer à bon compte : porter des chaussures pour maigrir fissa. Je les avais repérées dans la pharmacie du coin ; après quelques semaines de questionnement (elles n’étaient pas données), je suis tombée dans le panneau.

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 L’indulgence étant mère de vertu, j’appelle cela « une leçon salutaire ».

 Après tout, l’idée avait des sonorités brillantes : « Les sandales Cellulettes vous aideront à amincir et à tonifier vos mollets en marchant grâce à la particularité de leurs voûtes plantaires. La dénivellation entre la plante et le talon (plus bas) permet un meilleur positionnement du bassin. (…) Le dos prendra une position moins cambrée. »

 En théorie, ces chaussures vous permettent de rentabiliser vos déplacements quotidiens – mais si vous marchez suffisamment, pas besoin de Cellulettes, et sinon, à quoi bon ? Essayez de perdre du poids en passant le dimanche à réviser dans un 30 mètres carrés. Bref.

Je les trouvais passe-partout, même si je goûte peu le cuir blanc et les détails dorés. Je pensais qu’elles seraient super-ergonomiques et que je ne pourrais plus me passer de leur confort.

 Pour le confort, c’était « catastrophette » : je n’ai jamais pu m’habituer à avoir les orteils plus hauts que les talons.

 Pour l’allure, je vous laisse imaginer la jolie démarche (toute en pesanteur) que procurent des claquettes à talons compensés démesurés : je traînais bruyamment un pied après l’autre. Il était vraiment difficile de marcher avec, et je les déchaussais tous le temps. Comme effeuillage, il doit y avoir plus élégant.

 

Pour la qualité : l’une des boucles a fini par se décoller – rendant ces merveilles inutilisables. Auparavant, le gazon avait déteint sur la semelle en bois clair.

 Pour le dos et la cellulite, le mieux reste la piscine – y aller avec des chaussures à petits talons carrés.

 

Crédit photo : Premier sens.

Achat chaussures pas cher

Bon plan chaussures, les premières arrivées seront les premières servies !

Pour être pimpante à un petit barbecue entre copains, on ne sort pas les escarpins en cuir verni ! On cherche plutôt le petit modèle sympa, de la copine-mignonne-et-féminine, qui, l’air de rien, soigne les détails.

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Celles-ci  ont un avantage indéniable : La Redoute propose un rabais de 60 pour cent, ce qui les fait à quelques 12 euros.

Bien sûr, elles sont en synthétique, et je leur donne un pronostic de vie de… une saison. Ou d’un long séjour en vacances, si on les porte tous les jours pour aller à la plage – ça allègera les valises au retour. On remarque aussi que la marque n’est pas précisée. La Redoute les catalogue de « ballerines » (LA chaussure fashion) : à vue d’oeil j’aurais plutôt parlé de sandales. A vous de juger.

J’aime beaucoup leur petit côté princesse orientale. Les brides croisées, qui se rejoignent en rayons autours d’un cercle, évoquent de loin une arabesque solaire ; leur couleur bronze (ou…  vieil argent), et la petite bride fine, évoquent un univers romantique. Les talons sont de deux centimètres : on remarque à peine le petit coup de pouce ! A vrai dire, le plus joli modèle (bronze) semble presque épuisé, il ne reste plus que les tailles 39 ou 41 : c’est fichu pour moi.

Le modèle argent vieilli est proposé du 36 au 42, et ma foi, il est très joli également.

C’est aussi le genre de chaussures parfaites si vous avez un petit point de chute (papa/maman, etc. ) à la campagne/près de la mer : vous y laissez vos petites basiques confortables, vous serez contente de pouvoir les retrouver lors de votre prochain Week-End. Quel que soit le contenu de vos bagages ce jour-là, vos chaussures mignonnes et simples iront avec !

Chaussures mode : le modèle parfait pour un petit modèle de femme

 Provocation acidulée.

Si, comme moi, vous êtes un petit gabarit, vous pouvez en profiter pour adopter des chaussures pétillantes : vos petits petons attireront l’oeil et dynamiseront votre silhouette. Quelques détails colorés (chaussures, sac à main), une petite robe noire (très) courte mettent ainsi la silhouette à son avantage. .

Et vous priviligierez, bien sûr, les talons assez hauts. Non pas, comme le pensent naïvement les hommes, pour paraître « plus grande », atteindre le nombre magique (1 mètre 70!) mais pour déséquilibrer le rapport longueur/largeur : celles qui n’ont pas besoin d’effets d’optique pour « allonger » leurs jambes sont priées de m’envoyer leurs recettes de régime.

J’ai trouvé un adorable piège à filles sur le site web de Mellow Yellow : des escarpins parfaits, acidulés et simples. Je les imagine sur mes pieds, et ho ! C’est moi qui suis adorable !

Je me régale de l’insolence dosée de la couleur dominante, azur électrisé et scintillant- le mariage avec un marron glacé est une réussite rafraîchissante. Petites chaussures, petites chaussures, vous réussissez à vous faire remarquer sans être tape-à-l’œil, à égayer sans me donner l’air « rigolote », à assumer une allure extra-féminine (découpes fines ondulant sur ma cheville, talons hauts) sans provoquer d’émeute.

La finesse de la bride, la délicatesse des découpes, la courbe parfaite de la semelle, esquissent une féminité tranquille – moins le tapage du talon aiguille sexy que l’allure de la femme accomplie. Ces chaussures, c’est mon sourire de petite femme bien dans ses baskets. Le modèle s’appelle Désir Aqua -vite, un sorbet !

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Ni tong-ni sneacker : oui aux chaussures perfectionnées !

 Chaussures confortables : l’art de rester digne… en tongs.

 

Une semelle plate en mousse/polyester, une lanière s’incrustant douloureusement entre le gros orteil et le doigt de pied majeur : clac, clac, c’est la claquette, qui glisse entre mes pieds (d’où cette démarche traînante : on essaie de ne pas perdre ses chaussures).

 Glissantes et rigides, et bruyantes : une cacophonie de propriétés désagréables.

 Le manque de bon sens est à retrancher de la liste de mes petits défauts personnels. Au grand jamais je n’irais, à grand pas, arpenter les rues, chaussée d’une paire de mauvaises tongs : «  Maman, regarde la jeune fille ! Elle a perdu ses chaussures ! », « Maman ! Regarde la jeune fille ! Elle a enlevé ses chaussures et elle les a jetées dans la poubelle ! » « Maman, pourquoi elle hurle la Madame ? »… « On dit pourquoi hurle-t-elle, ma chérie ».

 Pourtant j’aime le minimalisme de ce type de chaussures et la promesse de marcher sans entraves, en toute légèreté, en profitant de la fraîcheur à mes pieds. Des pieds échauffés, je déteste l’odeur autant que la sensation. Voilà pourquoi je suis rarement en baskets.

 Je ne veux pas épouser une promesse de confort décontracté – dans les campus américains, les étudiants beaux et sympa portent le type de chausse décrit plus haut : est-ce que c’est confortable à leurs pieds ou est-ce qu’ils le croient ? Le goût du confort est à annoter sur la liste à mes péchés mignons, je sais donc de quoi je parle.

Je veux des chaussures qui m’apportent autant de confort qu’elles me donnent l’air casual, sans pourtant passer pour une randonneuse de retour d’un « trek ».

 Celles-ci feront peut-être l’affaire. La semelle intérieure épouse la forme du pied, la semelle extérieure est crantée (ce qui est tout de même plus agréable pour marcher sur les chemins de campagne !), et le pied se trouve bien emboîté. Point de ficelle qui scie mon entre-deux pieds.

 De fait, elles me font penser à des baskets, mais sans la l111 SPARTOO.jpgourdeur. Leur allure est donc plutôt sportive, et la ligne reste tout-à-fait esthétique.

 Elles iront avec une petite robe blanche, une jupe en jean, ou une tenue pantacourt-polo.

 De toute façon, ce que je voudrais c’est marcher pieds nus sur du velours. Faute de quoi, troquer mes escarpins contre une paire de chaussures relève du compromis. Autant qu’il soit à mon avantage. Dans un monde terrestre, les chaussures de Spartoo ne sont pas mal du tout !

Pour partir en Week-end avec lui…

Chaussure cuir élégante cherche homme des cavernes.

 

Difficile de trouver chaussures au pied de son homme…

Mon cher et tendre travaille dans un milieu très « Friday wear ». Quitte à rester au travail jusqu’à 22 heures ou 23 heures, autant se mettre à son aise : un patron en tong-bermuda, un autre en jean… et toute l’équipe à l’avenant. De charmants grands gamins.

Ainsi, le chic du chic, la mode… lui passent par-dessus la tête. Ma marge d’influence s’étend donc, a priori, des chaussures jusqu’à la cravate. Une belle preuve de confiance, dispensée sans grand sacrifice : « mais oui, ma chérie, je veux bien que tu m’aides ».

Pour moi, l’achat de nouvelles chaussures est une quête assez… hédonique. Un homme a plus typiquement le sentiment de s’aventurer aux limbes de la « prise de tête ». Je suis donc là, pour le soulager de ce douloureux désagrément : « avec internet mon mignon, pas besoin de piétiner dans les boutiques. Laisse-moi faire ».

Attention toutefois : d’accord pour la mode, mais point d’ « excentricités » (prix délirants, bouts carrés, talonnettes…). Pour me faire plaisir, il sera beau et élégant, si – et seulement si – je respecte la règle d’Or des Chevaliers aux chausses « Abordables, Portables, Durables ». CQFD.

 

Bonne nouvelle : nos meilleurs créateurs plancheraient à concilier les propriétés des godasses confortables (souvent si… moches) avec l’élégance des plus jolis mocassins.

Dans un article un peu « dense », Le Figaro passe en revue le répertoire des merveilles qui « donneront [à mon homme] l’impression de se retrouver pieds nus… » – avec tout de même un peu plus de raffinement ;). Ce dégradé de couleurs douces et naturelles est doux pour l’œil, puisse le cuir être doux à leurs pieds !

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Des « souliers deuxième peau » : la quintessence d’une élégance de bon goût. Il ne reste plus qu’à chercher ces merveilles. C’est parti. Je lance un défi, faites-moi part de vos propositions. Bilan dans une semaine.

Début Mai : éclosion de jolies basiques

 Chaussure petit prix pour petite maligne.

On toujours besoin de « la petite paire de chaussures qui va avec tout et toutes les situations ». Celle qu’on enfile avec confiance pour aller au travail. Le mieux, à mon sens, c’est d’avoir plusieurs de ces basiques – des modèles très simples qu’on peut porter plusieurs saisons.

 Ces petits-escarpins, je n’aurai pas peur de les avoir à l’usure, je les ai repérés à moins de 18 euros.

Je ne sais pas pourquoi, elles me font penser à une virée en Italie, peut-être à cause des petits talons (pas trop hauts, c’est pour aller en ville, pas au dernier festival de cannes), peut-être à cause du bout un peu pointu et de l’apparence vernie. La petite bride, très fine, est d’une délicatesse plaisante – et mâtine ce modèle classique d’une petite touche mode. Très bon équilibre.

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C’est en « 100 % polyuréthane ». Clairement, ce n’est pas très clair – mais en lisant en diagonale un article de Wikipédia, on comprend que cette matière s’apparente aux plastiques et caoutchouc : en apparence ça ressemble à du cuir, en pratique ça ne devrait pas craindre les p’tites flaques de pluie. Got it.

Pourquoi se fatiguer, hein ?On peut les recevoir à la maison sans frais de port – à partir de 10 euros d’achat. Ca me laisse du temps pour bosser (chouette alors ).

Je ne  suis pas trop garce, je vous laisse aller voir le bon planchez Kiabi.