Chaussure de Luxe : l’impossible alliance du luxe et du monde réel

J’ai pris Scarlett Johansson en exemple, mais ça aurait pu être n’importe quelle personne du monde doré et caricatural d’Hollywood. Cela dit, mon choix n’est pas innocent. Cette fille se tape les plus beaux gosses de l’industrie du cinéma, enchaîne les films encensés par la critique et le public et est la muse d’un des plus grands réalisateurs, à savoir Woody Allen. Désespérant…

Personnellement, j’me tape les derniers partis en soirée (je ne m’étendrais pas sur les détails), j’enchaîne les interros foireuses, ne suis encensée ni par mes profs, ni par mes proches et ne suis la muse de personne (si on ne compte pas les admirateurs secrets que je me suis créée dans des moments de solitude).

Vous avez toutes remarquées à quel point Jimmy Choo est le fournisseur officiel des « stars » d’Hollywood. Alors je me suis dit que peut-être, si moi aussi je possèdais ne serait-ce qu’une seule paire du maître, la gloire me tomberait dessus, comme par magie. Vous savez, comme les pantoufles de vair de cette péta… de Cendrillon !

Seul détail que je n’avais pas pris en compte, si Scarlett Johansson peut porter des Jimmy Choo et donc se taper les plus beaux gosses, etc…, c’est parce qu’elle a déjà pas mal de tunes, et peut se permettre de dépenser *censuré* euros dans une paire de chaussures. J’en viens donc à cette conclusion désespérante : bah en gros, j’vais continuer à me taper les derniers partis.

Encore et toujours Westwood…

Peut-être avez-vous remarqué ma vénération pour Vivienne Westwood… Il y a des choses comme ça qui ne s’explique pas : se faire avoir deux fois par le même sal.., claquer sa paye dans une robe magnifique mais que l’on ne mettra jamais, l’envie irrépréssible de tout envoyer balader, et en l’occurence, ma passion immodérée pour tout ce qui est estampillé Westwood.

C’est pourquoi, dans mon immense générosité, je tenais à vous faire part de l’arrivée (on dirait limite une annonce de naissance…) du nouveau parfum de mon icône mode : Let It Rock (vous avouerez que c’est tout de même plus vendeur que Boudoir, le précédent…) !

Je le reconnais, le prix peut porter à réticence, mais c’est tout de même plus classe qu’Eau Jeune.

Chaussure Femme : magasins et comptes en banque…

Il y en a certaines qui sont à découvert dès le milieu du mois. D’autres qui arrivent à passer la troisième semaine avec encore vingt euros sur leur compte (mais comment font-elles ?!). Et d’autres encore, dont moi (pour le plus grand malheur de mon banquier) qui, dès le 9, c’est-à-dire aujourd’hui, affichent un solde négatif assez impressionant…

Dans ce cas, comment assurer sa boulimie de fringues que l’on ne met pas, de magazines qu’on feuillettent cinq minutes avant de les jetter et surtout, de chaussures qui, pour la plupart, attendent leur tour patiemment dans le placard ?

Quelques petites solutions : si vous êtes plutôt jeux de hasard, et surtout si votre compte est bloqué jusqu’à la prochaine fiche de paye, Spartoo a mis sur son site des jeux de gratte-gratte qui pourront peut-être vous permettre d’empocher pas mal de bons d’achat. Personellement, je gagne jamais à ça. Ah si, une fois dans une pochette cadeau à vingt euros, je me suis fait deux euros. C’est pas mal non ?

Sinon, il y a Sarenza qui ne nous laisse même pas le petit suspense du roulement de tambour, et qui nous propose des réductions de 20% sur des centaines de modèles. Ca va le coup, mais c’est seulement pour celles qui n’ont pas déjà tout claqué dans une paire de Blahnik. Bah oui, faut bien se faire plaisir de temps en temps ! Quoiqu’une fois par mois, mon compte en banque a pas l’air d’apprécier…

Tendances Chaussure : y’a quand même des types qui se débrouillent bien dans la vie…

Je ne sais pas si vous êtes allées sur le site de Doc Martens pour créer votre propre modèle, personnellement ça m’a bien occupé pendant les cours de théories de l’archéologie (rien que le nom, ça donne envie non ?).

Bien qu’il y ait pas mal de modèles affichés, il n’y a pour l’instant qu’un seul grand gagnant. Et je dois avouer que le mec est très, très fort. Le type en question, c’est Jeremy Asher Lynch, et sa création s’intitule modestement Faces.

Bon, il faut pas mal s’exploser les yeux pour distinguer les visages, qui sont d’ailleurs très bizarres, mais je dois m’incliner. Tout ce que j’ai réussi à faire, ce sont des ronds blancs difformes sur un fond noir plutôt… dilué (et c’est un euphémisme). Ma carrière de créatrice infographiste s’annonce mal…