Ebay : bijoux et suspicion

Un collier à 300% de réduction

Vivienne Westwood.JPGComme je l’ai dit précédemment, les sites d’enchères en ligne, je n’y vais que très rarement, si ce n’est jamais. Et, au risque de me répéter – ce que je fais, ce n’est pas pour les chaussures. Non, ce serait plutôt pour les bijoux. Et plus particulièrement, pour ceux griffés Vivienne Westwood. En effet, en plus de me damner pour l’une de ses créations couture, je serais prête à exploser mon budget pour ses colliers, bagues, bracelets et surtout, SURTOUT, pour ce briquet introuvable dont Shin (avis aux fans d’Ai Yazawa) ne se sépare jamais.
Je navigues donc sur Ebay, inlassablement, à la recherche d’une quelconque pièce inconnue au bataillon. Mais juste pour le plaisir des yeux. Avouez qu’un collier en perles orné d’un pendentif en cristal pour moins de dix euros, c’est tout de même suspect.

Price Minister : sacrilèges et honnêteté

De la haute couture version supermarché 

Price Minister.jpgJ’avoue que les sites d’enchères, genre Price Minister, j’accroche pas vraiment. Surtout quand il s’agit de mode. Voir des robes Vivienne Westwood ou des escarpins Kenzo dans de minuscules photos, exposés comme de vulgaires premiers prix, c’est décidemment pas mon truc.
C’est un peu comme de boire une bouteille à 200 euros avec des pâtes Leader Price : un sacrilège. Alors ok, c’est le temple des bonnes affaires mais je préfère claquer mon salaire dans une paire de Marc Jacobs n’ayant jamais été portée plutôt que faire une économie de 200 euros et les acheter sur Price Minister.
En plus de ça, j’aurais pas confiance. Sûrement parce que si c’était moi le vendeur, je garderais l’argent ET les chaussures. L’honnêteté n’est pas donnée à tout le monde, faut juste s’arranger avec sa conscience après. Mais je m’égare.
Quoiqu’il en soit, si je devais un jour être tentée par Price Minister, ça ne serait sûrement pas pour des vêtements ou des chaussures. Trop sacrilège.

Sister Shopping : un site au graphisme adolescent qui cache bien son jeu

Quand Kitty rencontre Cavalli 

Diesel_3.jpgDès que je suis tombée sur la page d’accueil de Sister Shopping, j’ai tout de suite pensé qu’il plairait à mes sœurs. Mes sœurs qui s’habillent chez Pimkie et achètent leurs bijoux chez Claire’s… Chose que je fais aussi mais j’évite d’en parler.
Cela dit, une fois cette première impression passée, je me suis dit qu’il était de mon devoir d’investigatrice de la mode (ça fait pas de mal d’en rajouter un peu…) de faire le tour de ces « accessoires tendance » (je cite) avant de cataloguer trop rapidement.
Chose que je devrais faire plus souvent puisque les griffes de chaussures dispo en jettent pas mal : Diesel, Replay, Pepe Jeans, Morgan, Just Cavalli, Hello Kitty (personne n’est parfait…), Just Cavalli et j’en passe.
Personnellement, j’ai craqué pour les semelles de ces escarpins Diesel. Cela dit, 140 euros pour des semelles, ça fait un peu cher. Alors en attendant d’avoir les moyens, je vais continuer à m’habiller chez Pimkie et à couper l’étiquette ensuite.

La Redoute : promenade solitaire dans les rues de Lyon…

… par un temps pluvieux et pied nus. Essayez de faire pire. 

La RedouteIpanema.jpg, tout le monde connaît. C’est pratique et pas trop cher – c’est le moins qu’on puisse dire…, mais personnellement, c’est pas vraiment devant cette enseigne que je ferais le pied de grue quand les soldes commencerons…
Alors tant qu’à faire, autant utiliser cette invention géniale qu’est Internet pour faire un tour du proprio. Résultat, c’est toujours pratique et pas trop cher, mais ça vient aussi de me sauver la vie. Enfin, mes pieds.
Explication : étant donné que la plupart de mes chaussures m’ont lâché, il ne me reste pour ainsi dire que mes tongs, et vu mon budget plus que restreint, il vaut mieux que j’attende le début des soldes pour céder à la tentation.
Des tongs donc. En même temps, on est censé être en juin. Ce qui implique, pas de pluie. Je sais pas si vous avez déjà essayé de faire plus de dix mètres sous la pluie, en tongs. C’est galère… Etant donné qu’il me restait plus de deux kilomètres, j’ai pas vraiment eu le choix… Et je ne sais pas si vous avez déjà marché pied nus dans les rues de Lyon, mais c’est sale.
Pour éviter que cela ne se reproduise un jour, j’ai donc investi dans des sandales qui, en plus d’être griffées Gisele Bundchen, m’ont l’air plus… appropriées. Vous me direz, j’aurais aussi pu m’acheter des chaussures fermées, mais je suis pas très futée comme fille.

Rue du Commerce : propagande et bonnes affaires

Quand la chaussure côtoie l’informatique

Rue du Commerce.jpgCertaines choses portent bien leur nom. Rue du Commerce en fait partie. Ce site, c’est un peu la caverne d’Ali Baba : il y a tout et n’importe quoi. Un peu comme ces bureaux de tabac qui, devant la diminution du nombre de fumeurs (il y en a que le prix du paquet dissuadent…) s’improvisent en tabac/épicerie/presse/laverie automatique/photocopieuse.
Cela dit, Rue du Commerce nous propose des produits somme toute plus… sophistiqués. Téléphonie, informatique, jeux vidéos, voyages et j’en passe. Mais en bonne fashionista, ce qui nous intéresse vraiment, c’est bien sûr la page mode, et plus particulièrement les chaussures.
A ma grande surprise (quelques a priori sur ce genre de site…), les modèles qu’il nous proposent sont plus qu’honorables. Mellow Yellow et d’autres griffes plus modestes mais tout aussi intéressantes se disputent des prix plus que compétitifs. Ca fait un peu propagande, non ? Bon, pour résumer, disons que ce n’est la perfection faite site de vente en ligne, mais c’est un début. Pour preuve, ces compensés tout simplement géniales pour moins de 25 euros. Vous avez dit bonne affaire ?

Shoes Up : monologue interminable et Urban Footwear Culture

Un site à mettre entre toutes les mains 

Shoes Up.jpgJe crois que je suis en pleine remise en question. Pas dans le genre : qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? ou est-ce qu’il faut vraiment que je me lève aujourd’hui ? Non, ça serait plutôt des petites choses.
Exemple : j’ai toujours détesté le sport. Pourtant, j’en ai pas mal testé : gymnastique, aikido, kung-fu, tennis, badminton et j’en passe. Une véritable énigme. Mais il y a quelque chose que j’ai plus que jamais détesté, c’est de regarder du sport à la télé. Rien de plus soporifique. Et à plus forte raison quand c’est du tennis. Et pourtant, il y a quelques jours, je me suis installée en mode loque sur mon canapé et j’ai somnolé devant Rolland Garros. Et surtout devant Djokovic. Et depuis je suis accroc au tennis. Mais à la télé seulement. Cela dit, je suis consciente que vous en avez pas grand-chose à faire donc revenons au sujet premier de l’article que je n’ai même pas encore mentionné : l’Urban Footwear Culture.
Du coup, je sais plus trop pourquoi je parlais de remise en question et de tennis… C’est pas grave, j’aime bien l’absence de sens. Bref. L’Urban Footwear Culture mis à l’honneur par le site Shoes Up. Excellent site par ailleurs, qui vous ferez presque aimé ce genre de chaussure. Portraits, animations, jeux, concours, blog, et des collections de sneakers et autres baskets bien sûr. Tout est réunit pour vous débarrasser de vos préjugés quand à cette mode. Voilà, tout ça pour ça…

Asics : le dieu des marathoniens

Une chaussure en paille de riz 

Asics.jpgEt une preuve de plus que les chaussures sont capitales dans la vie d’une femme. En même temps, là, c’est plutôt donné puisqu’il s’agit de chaussures de sport. Avouez que courir le marathon en talons aiguilles, ça doit pas être très pratique.
 
Personnellement, je ne cours pas – si ce n’est après le bus, mais je suppose que même pour les plus dilettantes des joggeuses, de bonnes chaussures sont nécessaires pour tenir plus de dix minutes.
 
Un homme est passé maître dans l’art de la basket parfaite : Hitoshi Mimura. A tel point que certains le surnomme le « dieu de la chaussure ». Qu’a-t-il fait pour mériter un tel surnom ? Il créé des chaussures sur mesure pour les marathoniens. Mais attention, c’est de la création haut de gamme. Dans le genre passer vingt minutes à mesurer un pied. J’ai déjà pas la patience d’attendre plus de cinq minutes dans une file d’attente…
 
Cela dit, comme tout bon magicien, le maître a un secret. Qui ne l’est plus vraiment mais c’est tout de même plus dur à sauvegarder quand on travaille pour un géant tel qu’Asics. La paille de riz donc. Au-delà du caractère écolo qui en raviront plus d’une, c’est surtout pour ses qualités que Mimura à choisi ce matériau improbable : incorporée dans la semelle, la paille de riz permet d’obtenir une chaussure plus légère, qui absorbe mieux la transpiration et dissipe plus facilement la chaleur. Ce qui ne doit pas être négligeable après trois heures de course…

Sarenza : livraison écolo

Une initiative honorable 

Ecolo.jpgJe vous ai déjà fait part de mon écoeurement pour l’écologie, je ne m’étendrais donc pas plus là-dessus. Enfin, si, un peu. Pour prétexte, je prendrais Sarenza et sa livraison écologique.
 
L’incontournable site de vente en ligne lance en effet la livraison express, dans la journée, et par coursier à vélo, s’il vous plaît. Initiative somme toute plus qu’honorable.
Ce qui me dérange vraiment avec l’écologie, c’est plus cette impression de mode, dans le genre « je recycle mes déchets parce que c’est dans l’air du temps ». Ce critère mis de côté, la livraison écolo de Sarenza mérite le respect et permet aux hypothétiques écolos qui ne peuvent se défaire des chaussures en cuir de déculpabiliser un peu.
 
Seul problème : la livraison par coursier se limite à Paris. C’est sûr que pour faire Paris/Lyon (ou autres) à vélo, il faudrait tout de même plus qu’une journée.

Fête des pères : les chaussures du papa poule

Un concept oedipien 

Diesel_2.jpgIl y a certaines expressions qui peuvent poser problème. Personnellement, celle du « papa poule » arrive en tête de liste. Sûrement parce que je n’en ai jamais vu en vrai. Et honnêtement, je préfère ça. Mais c’est d’autant plus difficile de consacrer un article à ce genre d’énergumène quand la définition vous échappe.
 
Cela dit, la fête des pères approchant à grands pas, je me dois d’envisager toutes les possibilités de pères existants. Très cliché je sais, mais si on commence à se lancer dans les subtilités… Restons-en donc au plus simple et tapons dans les idées reçues : papa poule donc.
Dans les grandes lignes, je visualise à peu près : protecteur à la limite de la possessivité, déteste d’avance tous les copains de sa progéniture, arbore ostentatoirement toutes les photos de sa fille (on a rarement vu un père surprotéger son fils) et j’en passe. Néanmoins, le look du papa poule reste plus difficile à définir.
 
En proie à un manque total d’inspiration quant à ce concept, je mettrais donc à l’honneur le complexe d’Œdipe, version détournée puisqu’il s’agit ici de nos chers géniteurs. Il paraît que toutes les filles ont un jour voulu se marier avec leur père (frisson), c’est pourquoi je prends pour modèle des chaussures que je voudrais destinées à l’homme de mes rêves.
 
Je reprend le fil de mon article vingt minutes plus tard après avoir surfé vainement sur différents sites à la recherche de ces dites chaussures, qui n’existe malheureusement que dans mon inconscient. Ce modèle griffé Diesel et disponible sur Yoox (What Else ?) s’en rapproche pas mal, mais ce n’est pas encore ça.
 
J’ai conscience que je me suis pas mal éloignée du concept du papa poule mais c’est un concept bien trop difficile à définir pour moi. Un peu comme celui de l’homme idéal : on sait à peu près à quoi il ressemble mais impossible de mettre une image dessus.

Fergie : nouvelle starlette, mêmes chaussures

Après la chanson, une nouvelle catastrophe signée Fergie : les chaussures 

Fergie.jpgAprès Jessica Simpson, c’est au tour de Fergie de se lancer dans la chaussure. Je ne sais pas pourquoi, mais personnellement, ça m’inspire rien de très bon… Peut-être parce qu’à côté de Fergie, même Jessica Simpson passerait pour un modèle de bon goût.
 
Quoiqu’il en soit, la « chanteuse » lance donc sa première ligne de chaussures en collaboration avec la société Brown Shoes. Pour résumer, les modèles porteront juste son nom, ce qui est plutôt une bonne chose.
 
Et pour finir, le portrait exclusif de la cliente type, dixit Gary Rich, président de Brown Shoes : « L’acheteuse des chaussures de Fergie est une femme chic et à la mode. Elle aime porter les dernières tendances et cherche le détail qui fera la différence ». Faut croire qu’il a un concept du chic différent du mien…