Sinela : des soldes qui s’annoncent prometteuses

Qui rechignerait à économiser ?

Pour être honnête, je n’ai jamais vraiment été une adepte de la vente en ligne. Aussi primaire que cela puisse paraître, je préfère avoir un être humain devant moi (surtout quand c’est la réincarnation de Jim Morrison) plutôt qu’un ordinateur.

Sinela.jpgNéanmoins, ma pseudo philantropie perd tout son sens en période de soldes et c’est là que je bénis Internet. D’une, je ne peux pas supporter la foule et de deux, j’ai des envies de meurtres à chaque « je peux vous aider ?« . Pour ma santé mentale et mon casier judiciaire, je suis donc aller faire un tour sur Sarenza. Un tel site ne peut en effet que faire la part belle aux soldes.

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Koah : des chaussures pour faire face au réchauffement de la planète

Et ça ne fait que commencer…

Koah.jpgEn plus de faire fondre notre maquillage et d’auréoler nos fringues, la chaleur nous met face à un autre problème d’une importance tout aussi capitale : le choix de nouvelles chaussures. Avec ces 32° à l’ombre, difficile de supporter des sandales de cuir plus de dix minutes… En plus de ça, avouez que les tongs, c’est nettement moins sexy que nos escarpins fétiches.
Evidemment, on est pas forcément obligé d’opter pour des tongs mais personnellement, c’est ce que j’ai trouvé de mieux pour faire face à ce début de canicule. Bien décidée à mettre au placard les dernières en date – qui ne paient pas de mine, je suis donc aller faire un tour sur Mes Souliers où j’ai déniché ce modèle signé Koah : féminine mais décontract, me voilà parée pour supporter le soleil sans rougir. De honte bien sûr, parce que ce ne sont tout de même pas des sandales magiques qui empêchent tout maquillage de se décomposer au bout de vingt minutes. Bien dommage d’ailleurs…

 

Charles IX : une petite photo pour de grandes ballerines

Des chaussures équilibrées   

Charles IX.jpgJe sais, on n’y voit pas grand-chose, mais la faute à qui ? Deux choix : à mes piètres compétences en informatique qui ne me permettent pas d’enregistrer le zoom d’une photo ou à Desmazieres qui s’obstine à ne pas les agrandir. Ce qui est une bonne stratégie commerciale, puisque les plus curieuses d’entre nous iront faire un p’tit tour sur leur site histoire d’en savoir plus sur ces ballerines griffées Charles IX.
Mais passons.
Ca faisait longtemps que je n’avais pas mis à l’honneur des chaussures pour enfants. Sûrement parce que le choix et surtout l’originalité est plus restreint pour nos chères têtes blondes. Personnellement, si j’avais une fille – ce que je n’espère pas (trop galère…), c’est dans ce genre de chaussures que la verrais : pas gnangnan, un peu rock’n’roll mais trop, mimi mais avec modération, bref l’équilibre parfait entre fleurs brodées et ballerines en cuir. De quoi mettre la future adolescente qu’elle est sur la bonne voie.

 

Neosens : des chaussures… inadéquates

Entre pluie et canicule, il faut choisir 

Neosens_5.jpgAvant que ne fassiez une quelconque remarque, j’ai conscience que, vu la chaleur caniculaire de ces derniers jours, mettre à l’honneur des chaussures en cuir – même ouvertes, n’est pas très approprié. C’est déjà galère de supporter ça avec des tongs…
Cela dit, j’ai totalement craqué sur ces sandales, dispo sur Brandalley et griffées … (roulement de tambour) Neosens. Quelle surprise… En même temps, la plupart de mes coups de cœur sont totalement dépourvus de logique. Vous pouvez être sûre que durant les soldes (plus que deux jours !), je vais craquer pour les nouvelles collections… Bon, les coups de cœur, ça n’est jamais logique mais ce genre de chose n’est pas pour arranger l’état de mon compte en banque…
Quoiqu’il en soit, je me suis tout de même décidée à acheter ces sublimes chaussures. Qui sait, peut-être que ça fera revenir les mauvais jours… Eternelle insatisfaite, moi ?

 

Nike Air : une icône relookée

Pour le meilleur et, pour une fois, non pas pour le pire 

Nike Air.jpgPedro Winter me ferait presque aimer les sneakers, chose plus qu’improbable jusqu’à maintenant. Le producteur des Daft Punk et de Justice (rien que ça…) vient en effet de concevoir un modèle de la mythique Nike Air Force 1. Si ça, c’est pas de la sneakers stylée…
 
A l’image de la musique qu’il produit, Pedro Winter fait ainsi parti d’un groupe éclectique, trié sur le volet par Nike. Seules six personnes ont en effet pu créer un modèle de la fameuse sneakers à leur image, modèle qui sera distribué en Europe, en Asie ainsi qu’aux USA. Autant dire un peu partout dans le monde. Enfin, un peu partout où l’on a les moyens de s’offrir l’un de ses modèles…
 
Quoiqu’il en soit, c’est Pedro Winter qui a eu l’insigne honneur de figurer en premier lieu chez Colette dès le 16 juin. Il y a une semaine donc… Toujours un train de retard. Cela dit, si vous avez également craqué sur ces sneakers version électro, ne tardez pas trop : seulement 178 paires sont dispo en France, autant dire de vraies collector.

Soulier : les compensées en plexiglas de Martin Margiela

Chaussures de marques made in Les Souliers 

Martin Margiela.jpgLes Souliers, c’est le site d’une fille qui se lance en indépendante, dans la vente en ligne. Correctement adapté, ça donne : Les Souliers, c’est le site d’une fille qui n’a peur de rien et qui se lance, toute seule, sans personne, sans avoir peur de déposer le bilan, dans… (après c’est pareil). Bon, ça c’est ma version, mais j’avais déjà pas le cran d’aller démarcher les stylistes pour avoir un stage alors…
Une fille qui tape très haut dès ses débuts puisqu’elle ne nous propose que des griffes très, très haut de gamme. Balenciaga, Chloé, Costume National, Marc Jacobs, Mc Queen… Question prestige, on aurait pu trouver pire.
Personnellement, ce sont ces compensées signées Martin Margiela qui m’ont tapé dans l’œil. Des compensées, on en a des dizaines (dans un monde parfait), mais des compensées en plexiglas, c’est autre chose. Tant qu’à exploser notre budget, autant taper dans l’original.

 

Soulier : Mes Souliers, le site ET la collection

Un tandem prometteur   

Geisha Rose.jpg
Comme vous avez pu le remarquer, il n’y a pas une énorme différence entre souliers et chaussures. Pourquoi y consacrer une série d’articles dans ce cas ? Et bien, en plus de la superbe définition qui vous en a appris des masses, ça m’a permis de découvrir quelques sites jusque là injustement ignorés, tels que Mes Souliers.
Créé par deux étudiants, à qui je tire mon chapeau (je me préoccupe plus de faire la fête entre deux cours que de créer un site de vente en ligne, personnellement…), ce site nous propose un nombreux choix de chaussures – pardon, souliers, à des prix plus que raisonnables.
Autre corde à leur arc, Leslie Vartabedian – qui fait partie du tandem, vous vous en doutez, a créé sa propre ligne modestement nommée « Mes-Souliers ». Bah oui, tant qu’à faire, autant lui donner le nom du site. Etant donné que je suis en vacances à durée indéterminée (jusqu’en septembre en fait, mais ça fait pas mal de temps libre), je suis plutôt de bonne humeur et je ferais donc la part belle à un de ses modèles. Entre anciennes étudiantes de mode, faut bien se donner un p’tit coup de pouce. Sauf que j’ai arrêté au bout de quatre mois, mais passons.
Pour être honnête, j’ai tout simplement craqué sur ces escarpins, à tel point que j’ai même pas pris la peine de regarder toute la collection. Mais si tous ses modèles sont à la hauteur de ces Geisha Rose, je ne me fais vraiment pas de soucis quant l’avenir de ces deux étudiants…

Les Bouquets de Souliers de Michel Tcherevkoff, artiste floral

Macédoine de chaussures

shoefleur bouquet de soulier

Histoire de palier le caractère légèrement pompeux de cette définition du soulier, je vais essayer de me racheter avec Michel Tcherevkoff qui nous propose quelque chose de nettement plus créatif. En même temps, ça aurait été difficile de faire moins rationnel…
Si c’était possible de faire créatif avec une définition, le dico serait sûrement moins soporifique. Personnellement, c’est ce que j’ai trouvé de mieux contre les insomnies. Mais je m’éloigne un peu.
Michel Tcherevkoff donc. Dont j’ignorais jusqu’à l’existence il y a peu. Photographe ayant travaillé avec Jean Paul Goude (mythique publicitaire), il a décidé de se lancer dans la chaussure florale.
shoe fleur bouquets de souliers.png
Mais qu’est-ce que c’est ? Un concept tout simplement génial qui consiste à sculpter un escarpin ou autre dans une variété de fleur. Comptez trois jours et trois nuits pour un modèle. J’avais déjà pas la patience de venir à bout d’un scoubidou quand j’étais gosse…
Pour être honnête, c’est pas vraiment le genre d’art qui me « transcende » mais on ne peut que saluer la rigueur et le réalisme des créations de Michel Tcherevkoff, ainsi que l’originalité du concept. Fallait y penser…
Quoiqu’il en soit, toutes ses créations sont aujourd’hui réunies dans un livre, Shoefleur (très subtile le jeu de mots), encensé par Diane von Furstenberg et Ferruccio Ferragamo. On aurait pu trouver pire question références…
Un ouvrage qui donne lieu à un site également nommé ShoeFleur ( http://www.shoefleur.com ) où vous pourrez admirer quelques modèles (coup de coeur total pour la Mucho Gaucho) ainsi qu’à un article de l’Express consacré au créateur. Et si ça ne vous suffit toujours pas, il y a le portrait qu’a dressé Apple de ce photographe atypique. Si ça, c’est pas de la propagande.
Bouquets de souliers.jpgLa version française de ce livre vient de paraître, sous le nom de Bouquets de Souliers, aux éditions du Chêne. Si vous êtes parisienne ou si vous passez par Paris cet été, notez aussi que les souliers de fleurs de Michel Tcherevkoff seront au centre d’une exposition de photos au Bon Marché, du 21 juin au 9 août 2008.
Enfin, grâce au site de L’Express Syles, je vous propose de découvrir une vidéo de l’artiste à l’oeuvre.
(Crédit Photos : Michel Tcherevkoff, Bouquets de Souliers, éditions Chêne)

 

 

Petite définition sans prétention du soulier

Soulier, chaussure, sandales et autres 

Soulier.jpgBien que le terme de soulier soit tombé en désuétude, c’est principalement avec ce vocable que l’on désignait la chaussure, ce jusqu’au XXe siècle. Ces termes désignent à l’origine la même chose, à savoir « la partie de l’habillement qui couvre le pied », définition donnée par Diderot et d’Alembert dans leur Encyclopédie.
 
Preuve de leur quasi-synonymie, ils sont employés afin de dénommer les trois formes génériques que l’on retrouve universellement : la sandale, chaussure composée d’une semelle et de lanières, le soulier bas, qui enveloppe le pied jusqu’à la cheville, et la botte, dont la tige plus ou moins haute recouvre le mollet.
 
On peut néanmoins différencier les deux termes d’après leurs définitions actuelles, dans le sens où le soulier est aujourd’hui considéré comme une chaussure couvrant le pied sans monter bien plus haut que la cheville. Paradoxalement, la désuétude de ce mot en fait l’arme des connaisseurs et du monde du luxe, qui n’emploient ainsi que ce terme pour parler de chaussure.

Sarenza : concurrence et compliments

Tululululu Woin Woin Woin (dur à faire la BO du Bon, de la Brute et du Truand…) 

Blog.jpg
Au risque d’exposer une évidence, il y a blog et blog. Dans la première catégorie – ou la deuxième, c’est au choix, on trouve Stéphanie, 16 ans, qui raconte sa journée, se plaint de ce prof de maths qui s’entête à ne lui mettre que des 4 parce que « ma tête lui convient pas », ponctue chacune de ses phrases par un « lâchez vos coms ! », publie des photos sans rapport avec l’article juste parce qu’ « elle est trop belle !!! » et fait le décompte des jours qui la sépare du concert de Tokyo Hotel qu’elle attend depuis un an.
Et puis il y a les autres, ceux qui relèvent un peu le niveau. Dont La Chaussure et Les Femmes bien sûr. Si on peut plus faire sa pub… D’accord, je raconte un peu ma vie et les injustices de mon prof d’informatique, mais je vous demande pas votre avis, les photos sont pas forcément belles mais ce sont des chaussures, pas de la mise en scène, et surtout, c’est pas le concert de Tokyo Hotel que j’attends mais celui des Babyshambles, ce qui n’est pas négligeable.
Autre blog digne de ce nom, celui de Sarenza, fraîchement arrivé sur nos écrans. Un design impeccable et des articles nettement plus accrocheurs que ceux de Stéphanie. Bref, un concurrent direct à La Chaussure et Les Femmes que je me ferais un plaisir de descendre à la moindre erreur. Ce qui est, soit dit en passant, un grand compliment : le venin, ça ne se gâche pas.