Zalando.fr : la pub télé de Zalando est-elle sexiste ? (vidéo)

Le site Allemand Zalando.fr de vente de chaussures lance son offensive publicitaire en France. Plusieurs publicités sont diffusés sur plusieurs médias, on peut dire que le site est présent partout, pub radio, réseaux sociaux et depuis peu des pubs télé. Zalando.fr a lancé une pub très réussi où on voit un homme effrayé par le nombre de chaussures dont dispose sa femme, mais certaines voix se lèvent déjà pour crier scandale et dire que cette pub est particulièrement sexiste.

Zalando fr : Pub télé

Dans cette pub, on voit un homme effrayé dans le dressing de sa femme qui dispose d’un grand nombre de chaussures, avec le slogan « Surtout ne laissez jamais, jamais votre femme, votre copine ou votre sœur aller sur Zalando.fr cette boutique de chaussures en ligne est un véritable cauchemar ». On voit par la suite la femme crier de joie quand elle reçoit ses chaussures au point d’effrayer le livreur. Ce qui laisse croire à une sorte de machisme envers les femmes qu’elles dépensent tout leur argent dans l’achat de chaussures sur Zalando.fr. Voici le spot télé :

Pub télé : Sarenza et Zalando

Le spot télé Zalando nous rappelle aussi celui de Sarenza.com, ou on voyait un homme recevoir une gifle, une pub d’ailleurs qui a été censurée à l’époque, dont nous vous proposons le spot :


Plus d’infos sur notre article : Censure Pub Télé Sarenza : Du buzz pour la gifle, une claque pour l’ARPP ?

Soldes Chaussures sur Amazon.fr !

soldes-chaussures-amazonAvez-vous déjà pensé à faire vos soldes chaussures sur Amazon.fr ? Chaussures ? Soldes ? Chez Amazon France ? Mais non, nous ne sommes pas devenus fous ! Amazon vend bel et bien des chaussures sur son site internet lien : amazon.fr/chaussures). Donc, comme tous les magasins de chaussures du net, la version française site de Jeff Bezos a également organisé ses soldes. Par exemple, une belle sélection de chaussures Puma y est soldée à – 40%.

Le rayon Chaussures du site Amazon FR s’est ouvert il y a quelques semaines. Vous ne le savez peut-être pas, mais la société Amazon est déjà un grand spécialiste de la vente de chaussures, aux USA, au Japon et au Royaume-Uni. Pour plus d’infos sur l’expansion d’Amazon dans le monde des chaussures sur internet, lisez nos articles précédents :
– Amazon France vend des chaussures
– Amazon achète le site de chaussures Zappos.com
– Amazon lance le site de chaussures Javari au Royaume-Uni

Donc, les soldes chaussures sévissent sur le site d’Amazon, au rayon Chaussures : amazon.fr/chaussures. Par exemple, une sélection de chaussures PUMA y est soldée à – 40 %.

Le site propose aussi un coin Bonnes Affaires : amazon.fr/chaussures/bonnes-affaires.

Amazon met en valeur ses chaussures en proposant des thématiques, comme illustré ci-dessous :

amazon-france-soldesamazon-fr-chaussuresoldes-amazon-framazonfr-chaussure

Alors, avez-vous envie de faire un tour aux soldes chaussures sur Amazon.fr ?

 

Amazon lance Javari et rend la campagne d’Angleterre de Spartoo et Sarenza plus compliquée

javari-co-ukLe géant américain Amazon vient de lancer au Royaume-Uni un magasin de chaussure en ligne nommé JAVARI (lien : javari.co.uk). Amazon semble décidément très intéressé par le monde de la chaussure en ligne, alors que les PME françaises Spartoo et Sarenza se lancent à l’assaut du marché britannique.

Amazon a décidé de se lancer à l’eau et de tester le marché de la chaussure en ligne au Royaume-Uni. Depuis quelques jour, son site JAVARI (javari.co.uk) propose aux Anglais des dizaines de modèles de chaussures.

Les porte-paroles d’Amazon disent que la société est simplement en train de faire un test. Pourtant, Amazon commence à avoir un bon savoir-faire dans la chaussure. En effet, le  nouveau Javari britannique est bâti sur son modèle japonais, javari.jp. Celui-ci a été lancé par Amzon en mars dernier.

Amazon avait déjà lancé aux USA un magasin de chaussures indépendant, nommé Endless.

En outre, sur sa plateforme Amazon US et Amazon UK, Amazon vend déjà des chaussures, via des tiers (Marketplace). Celui a déjà du lui permettre d’accumuler des données intéressantes.

Enfin, Amazon a racheté Zappos, le n°1 de la chaussure en ligne aux USA, en juillet dernier.

Ainsi, entre Zappos, Endless, Javari et sa Marketplace, la société Amazon doit à peu près savoir ce qu’elle fait quand elle lance un magasin de chaussures au Royaume-Uni. Ce pays ne compte pas de grand « category killer » de la chaussure, tels qu’en France avec Spartoo ou Sarenza.

Justement, ces derniers se lancent au Royaume-Uni en cette fin d’année 2009 (voir notre article : lancement de Spartoo.co.uk). Même si l’arrivée d’Amazon, via Javari, avait été prévue par leurs états-majors, la concrétisation de cette menace va rendre la conquête d’Angleterre encore plus ardue. Mais à coeur vaillant, rien d’impossible !

Amazon achète Zappos .com

amazonLe numéro 1 de la vente en ligne, j’ai nommé Amazon (Amazon.com), a acheté Zappos (Zappos.com) le numéro 1 de la vente de chaussures, aux Etats-Unis, sur Internet.

Petite histoire…

Zappos .com se lance en 1999 dans la vente de chaussures en ligne. Afin de convaincre le consommateur, le site leur permet de renvoyer gratuitement les modèles essayés, et ce pendant une durée de 365 jours… Une politique commerciale qui marche véritablement avec 10 000 paires de chaussures vendues chaque jour ! Les sites de Sarenza (Sarenza.com) et de Spartoo (Spartoo.com) se sont d’ailleurs largement inspirés de la réussite de Zappos .com aux Etats-Unis.

La France est le deuxième marché mondial derrière les Etats-Unis et pèse 8 milliards d’euros. Les Français achètent tout de même, en moyenne, cinq paires par an !

Amazon a donc tout à y gagner en s’associant avec Zappos .com… En effet, Amazon avait tenté sans succés de se lancer dans le secteur des achats de vêtements en ligne. Et nous aussi nous avons tout à y gagner d’ailleurs… Quoi, me direz-vous ? Et bien un service client irréprochable et un service de livraison gratuit ! Non ce n’est pas forcément nouveau, mais c’est en tout cas fort agréable !

Crédits photos : Amazon.com

Achat chaussures, le facteur humain

Vous connaissez Zappos ? Un peu ?

Voilà une enseigne qui va faire parler d’elle : c’est la grosse pointure de la vente en ligne de chaussures Outre-Atlantique. Dans un article très bien informé, Bill Taylor du Harvard Business, nous apprend que leur chiffre d’affaires attendu est de plus d’1 billion de $, soit un milliard. Je trouve ça si fou que je doute de mes capacités de lectrice !

La recette magique ? Je vous résume l’article. Déjà, offrir un choix de 4 millions de paires de chaussures, oui, oui ! Bien sûr, service ultra-rapide, frais de ports offerts, et frais de retour de même, si vous n’aimez pas vos chaussures.

Mais le fin du fin, c’est bien sûr le facteur humain : le service hotline est pour le moins perfectionné, dans la logique de satisfaction de l’usager. Pour le petit nouveau, qui vient de se faire engager, pas moins de 4 semaines, rémunérées, d’immersion dans la culture de l’entreprise. Ah, c’est sûr, il ne devrait pas faire de gaffe ensuite, notre petit jeune.

Mais est-t-il motivé ? Au bout de la première semaine de stage, se déroule un épisode digne des meilleurs ( !) reality shows : l’Offre. Si le jeunot décide de quitter le navire maintenant, il empoche son salaire et un bonus de mille dollars. Pourquoi ? Si notre ami est tenté, c’est que certainement son sens de l’appartenance à la maison n’est guère à la hauteur des attentes : « difficile de décrire le niveau d’énergie dans la culture d’entreprise Zappos, mais, en un mot, ce n’est pas donné à tout le monde ». 10 % des stagiaires choisissent le cash. Donc, l’entreprise est prête à payer très cher pour trouver chaussure à son pied, c’est-à-dire pour s’assurer qu’elle recrute des hommes (et des femmes) à l’envergure de sa philosophie de l’engagement au travail !

Je ne dirais pas que cela me plait. Cela sent trop sa perte d’esprit critique et son endoctrinement : pourquoi pas des prières collectives et des sacrifices rituels de chaussures ? J’aimerais savoir ce qui est inculqué au travers de 4 longues semaines de formation à un poste a priori non qualifié. Mais le coût des mille dollars est tellement intelligent, j’adore ! Et puis ce n’est pas une méthode cruelle, c’est très fair. Reste que si cela se sait, un biais est possible : les profiteurs qui feront tout pour passer la barrière du recrutement, commencer le stage et empocher la cagnotte.